Journaliste scientifique, j'ai travaillé à Science et Vie, à L'Evénement du Jeudi, et au Nouvel Observateur (de 1990 à 2009). Je suis aussi auteur de plusieurs livres dont le dernier, Kaluchua, vient de paraître au Seuil. Sur twitter: @MicheldePrac.
Les pigeons des villes font tellement partie du décor qu’on les remarque à peine. Pourtant, leur apparente banalité cache un monde de formes et de couleurs : il existe plus de 350 races domestiques de pigeons, qui diffèrent par le plumage, la morphologie et le comportement, formant un éventail presque aussi varié que les races de chiens. Une équipe de biologistes dirigée par Michael Shapiro, de l’université de l’Utah (Salt Lake City), a étudié la base génétique de cette diversité, et vient de publier ses travaux dans la revue américaine Science.
Stocker la totalité des données numériques de la planète dans une mémoire d’ADN qui tiendrait dans une camionnette : telle est l’ambition de Nick Goldman, de l’Institut européen de bioinformatique à Hinxton (EMBL/EBI, Royaume-Uni).
Parmi les nombreuses espèces animales qui recourent à des techniques de camouflage, la caille du Japon (Coturnix japonica) se révèle particulièrement talentueuse, comme le démontre une étude réalisée par l’équipe britannique de George Lovell, de l’université St Andrews, et publiée dans Current Biology du 17 janvier.
Curiosity continue d’explorer la surface martienne à la recherche d’indices suggérant que la planète rouge a pu abriter des formes de vie dans le passé. Mais ces jours-ci, ce n’est pas un échantillon recueilli par le robot de la Nasa qui a livré la découverte la plus prometteuse à propos de Mars. C’est un mystérieux caillou tombé dans le Sahara qui s’est révélé être une météorite martienne vieille de 2,1 milliards d’années.
L’un des obstacles auxquels se heurte le développement des ordinateurs est le « mur de la chaleur » : les circuits de plus en plus miniaturisés et concentrés dans un espace restreint, rayonnent une énergie thermique qu’il faut évacuer, faute de quoi la machine tombe en panne.
Il s’appelle « Spaun », et il possède 2,5 millions de neurones électroniques. Ses créateurs, une équipe de chercheurs canadiens dirigée par Chris Eliasmith, à l’université de Waterloo (Ontario), présentent Spaun comme le cerveau artificiel le plus complexe et le plus réaliste existant à ce jour.