Pendant l’été et l’automne 1973, une poussée de fièvre raciste coutait la vie à une cinquantaine de maghrébins sur le territoire français…en 1983 des milliers d’enfants illégitimes de la République battaient le pavé pour réclamer cette inatteignable égalité des droits et la fin de ce cancer sociétal qu’est le racisme !
Le lien entre l'abstention et la montée du racisme est clair. Plus l'abstention monte, plus les débats se déroulent dans notre démocratie sans ceux qui sont directement concernés. La "décomplexion» raciste est elle aussi probablement imbriquée dans l'impunité de ce type d'expression (qui demeure un délit) et finalement ne rencontre aucun obstacle politique (discursif ou électoral) conséquent.
Victoire pour les locataires d’Air Bel, dans l’action civile qui les oppose à leurs bailleurs sociaux. Le combat entre Air Bel et la Légionellose est ancien, il remonte au moins à 2011. C’est une victoire symbolique, celle de la reconnaissance des habitants d’Air Bel et plus largement celle des habitants des quartiers populaires.
Dans le cadre du 25 novembre – Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes - je me fais le relais de ce magnifique texte de ma camarade Valérie Voyer, graphiste, Gilet Jaune et militante Insoumise
22 jours après le 7 Octobre 2023 les bombardements continuent sur Gaza. Sourd aux protestations internationales et aux alertes des différentes ONG sur les risques de catastrophe humanitaire, le gouvernement israélien intensifie l’offensive sur l’enclave palestinienne.
La guerre est une abomination ! Elle englouti les rêves, détruit les vies, abat les économies et les environnements. Elle plonge les peuples dans la terreur et dans l’angoisse du lendemain. C’est une rupture dans le quotidien, dans la routine rassurante des vies et des préoccupations même futiles. La guerre est une mort collective, la fin d'un monde, la fin du monde.
Il y’a un moment que je tourne autour d’un sentiment global d’erreur stratégique sur la façon que nous avons (à Gauche) de lutter contre le RN et sa progression.
En responsabilités et face au bilan social désastreux qui est le SIEN, notre président et ses affidés (politiques et médias), appellent au calme. Appel incantatoire, vide de sens et répété comme un mantra absurde.
L’heure des analyses définitives n’est pas encore venue. J’écris ce texte court au matin d’une 4ème nuit de révolte. Jeudi on m’interrogeais sur le calme de la cité phocéenne et cette étrange distance entre cette ville, ses quartiers populaires, et une histoire politique des autres « banlieues » de France. J’avoue n’avoir ni ce jour là ni aujourd’hui une réponse absolue à ce questionnement.