La vieille doctrine de l'équilibre de la terreur (1) comme stratégie de défense de la paix se consolide au Japon. En témoignent les mesures suivantes prises depuis 2012 :
Katsuhiko Ishibashi, sismologue renommé, considéré comme un lanceur d’alerte, avait interpellé les autorités en 2006 sur la sous-estimation du risque sismique pour les centrales nucléaires japonaises.
Alors que les médias internationaux n'en parlent pas, il y a eu plus de 1000 séismes cette année sur les 4 premiers mois de l'année dans le sud-est du Japon.
Le discours alarmiste du gouvernement japonais, qui brandit la menace d'une augmentation d'émissions de CO2 (gaz carbonique) causée par la consommation d'énergies fossiles ne cache-t-il pas un autre projet ?
Résumé de la publication en français d'un rapport par l'IPPNW, Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire sur les conséquences sanitaires de la catastrophe, sortie en mai 2016.
En 2016, Reporters sans frontières a classé le Japon à la 72e place pour la liberté de la presse. Le pays était à la 11e place avant l'accident de Fukushima...
La zone évacuée de Fukushima et ses abords tournent autour du nucléaire : 7000 personnes sont employées sur le site de la centrale accidentée, dont un pourcentage de contrats temporaires, des milliers d'employés à la décontamination et les emplois de service qui suivent...
Entretien avec Yayoï Hitomi, militante antinucléaire de Koriyama, sa ville, à 60 km de la centrale de Fukushima.
Propos recueillis par Monique Douillet
Avec l'aide de Kurumi SUGITA, présidente de l'association "Nos voisins lointains 3.11"
En 2011, vingt-cinq ans après l'accident de Tchernobyl, l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie annonçaient avoir dépassé les 1000 milliards de dollars de dépense en réparation et ce n'était pas terminé ! Aucune information plus récente n'a été publiée.