Merci aux « IN 8» pour les rencontres de chair et d'encre...Continuent-ils après notre mort ? Peut-être à travers des gosses, des photos, des souvenirs, des romans, des musiques… Cette réflexion m’est venue après la lecture d’un article de Patrick Besson : dimanche à Montreuil.
« Mon cœur est français, mais mon cul est international.» Arletty.Trahir avec son corps coûte très cher. Toutes les femmes qui ont couché avec l’ennemi le savent. J’ai payé le prix fort. Depuis, je suis la traître à perpétuité. La pute qui a couché avec un soldat de l'armée d'occupation. Ma chair est marquée au fer rouge de la traîtrise.
Ecrire c’est pas mon truc. Y aura sans doute des fautes et des expressions pas très très bon français. Pas né avec un dico dans la bouche. Et c’est le seul moyen que j'ai pour que vous sachiez ce que je pense. Pour qui je me prends d'écrire à la patronne de France Inter? Moi le rien du tout qui se permet d'écrire à la directrice d'une radio à Paris. Sans doute ridicule. Trève de blabla; je vous écris parce que vous avez décidez de supprimer la fiction sur France Inter. Pas toute la fiction. Il y aura des fictions historiques. J’aime bien mais c’est pas la tasse de thé de mes oreilles. Comme on dit, chacun ses goûts.
Rater sa vie ou passer à côté ? Jamais je ne m’étais posée ce genre de questions. Ni personne d’autre au village. Nous naissions juste pour donner naissance à notre tour. A part sortir d’un ventre et ouvrir le sien, on se contentait de travailler, manger, dormir, passer d’une saison à l’autre en attendant la dernière.