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Mais on dirait qu'elle rit dans une langue étrangère. Sa langue maternelle, sans doute.
- Alors tu en où, avec ton cœur ? fait l'homme d'une voix douce, mais qu'on sent un peu lasse, à contrecœur.
- Oh tu sais, c'est toujours... comment dire... très...
Elle ne finit pas sa phrase, et elle ne la finira pas de la soirée.
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(...) Elle finit par lui demander de fermer les yeux. Il les ferme. Elle hésite encore. Elle ajoute que c'est mieux qu'il se retourne. Il lui tourne le dos. Il reste ainsi plongé dans un monde irréel. Il aurait voulu que ça ne revienne jamais à la réalité. Elle finit par lâcher d'une voix cristalline : Ça y est ! (...)
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(...) Elle le tire vers le banc, le fait asseoir, et s’assoit sur lui, à califourchon. Le contact de leurs sexes les excite davantage. Elle l'embrasse goulûment, puis se relève et dit : - C'est juste une petite avance ! Je prendrai le reste tout à l'heure ! (...)
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Tout au long de ma vie, cette cabane m'a soulagé de mon trop de peine, de chagrin ou de colère.
Cette cabane, c'est là que j'irai quand je serai mort.
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Puis elle finit par dire d'une voix forcée : «Tu es très beau!». Lui ne bouge pas, ne dit rien. On dirait qu'il s'attend à une suite moins agréable. Alors elle s'y reprend, mais déjà d'une voix plus apaisée, comme si le plus dur a été fait. Le plus dur c'est toujours la première fois. Elle rejoue la même réplique, avec un sourire de biais : «Tu es très beau!».
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Mais je vous le promets, Monsieur le Président, passés les dix jours, je vous soutiendrai à fond. Tuez-les tous, qu'il n'en reste aucun, aucun syrien, les Syriens on s'en passera, même si le plus grand poète arabe contemporain est syrien, Adonis de son nom de poète. Passés donc ces dix jours cruciaux pour moi, je vous soutiendrai dans votre déchaînement.
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Ce livre est avant tout une preuve d'humanité : il y est question, avec la patience des saisons nécessaires, d'une longue et lente démarche en vue de reconstituer les droits de ces retraités que le Droit de la République avait oubliés. Ou négligés. Et qu'il oublie toujours.
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Elle marche dans une direction où je croise très rarement des gens... encore moins une femme... et encore moins une femme marocaine. Je sais que ce faisant elle risque de faire des mauvaises rencontres. Mais je ne m'inquiète pas outre mesure, au contraire. Je me dis que c'est sa façon à elle de porter sa liberté, fut-il à son paroxysme...
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(...) Mais surtout je repense à la personne réelle dont je m'étais inspiré pour forger Princesse. Une vieille amie, adorable. Elle avait, elle aussi, et c’est fichtrement véridique, un amoureux-boxeur… de 25 ans plus jeune qu’elle. Après tout, à mes yeux, les femmes aussi ont le droit d’avoir des amants plus jeunes.
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Et je l’ai entendu dire à son amie moins chanceuse d’une voix tremblante : Ils veulent tous m’embrasser ! Et à peine la sono retentissait de plus bel, hop elle est repartie vers sa meute, toute folle de joie et de bonheur, surtout que ce fou de Sahmaoui a lancé sa chanson d'émeute "alawah lawah"