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Le blog de Nathan Letoré

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Locarno 2019: nouveaux départs et frustrations
143 rue du désert © Hassen Ferhani
Où l'on apprend à différencier métaphore et expérience, à faire des pubs en compagnie des Black Panthers, à danser sur un vaisseau négrier qui s'appelle la France, à construire la révolution dans la durée, où on réinvente le cinéma muet pour comprendre ce qu'est une île volcanique, et où on réapprend à regarder la lumière et à s'ouvrir à la parole dans un désert somme toute très peuplé. -
Festival de Locarno 2017, vol. 2: les consacrés et les oubliés
Surbiles, de Giovanni Columbu © Festival du Film Locarno
Les 70 ans du Festival du Film de Locarno, suite et fin: où, malgré une déception relative, on apprend à faire le deuil des mourantes en Chine et à refuser le deuil des noirs abattus aux États-Unis, on se rejoue (une dernière fois, promis) le grand récit mythologique du coup de boule de Zidane à Materazzi, et on apprend à compter à sept avec des sorcières en Sardaigne. -
Locarno 70 ans: hors compétition
Tara Moarta, de Radu Jude © Festival du Film Locarno
Le Festival de Locarno célèbre sa 70ème édition: on y voit un français réaliser le plus beau des films sur l'Amérique, on apprend que la compétition garde le meilleur pour la fin, on revient sur l’histoire des juifs roumains, on fait passer le temps en compagnie de cyberpunks des favelas, et surtout, on s’incline devant un miracle rescapé des sarcophages égyptiens. -
Locarno 2016, vol. 2: retours du refoulé et raisons d'espérer
Mister Universo © Festival del Film Locarno
Où l'on décide de n'accorder aucune importance au palmarès, afin de se concentrer sur un dompteur de lions italiens, de prendre des leçons de politique américaine dispensées par un rat, et de reconnaître que personne ne nous aura mieux renseigné sur l'Allemagne nazie et ses séquelles qu'un ex-tueur d'enfants reconverti en tueur de dames. -
Locarno 2016: Après-guerres et nouveaux départs
Le 69ème Festival de Cinéma de Locarno. Où l'on apprend qu'une Allemagne discréditée par la guerre n'a pas attendu l'arrivée d'un mythique Saint-Fassbinder pour produire bien des pépites, que Jia Zhang-Ke joue aux pieds-nickelés avec les drones, et que le Portugal continue de nous faire rêver.