Il y a en Espagne d’autres intellectuels que les fondateurs de Podemos. Tomás Ibáñez est l’un d’eux : Professeur à l’université autonome de Barcelone, « Catedrático », comme l’on dit là-bas, de psychologie sociale, il a été l’un des militants actifs du Mouvement du 22-Mars à Paris en 1968 avant de rentrer en Espagne en 1973 pour y poursuivre ses études et participer à la lutte contre le franquisme depuis « l’intérieur ». Créateur de la revue « Archipiélago » il est l’auteur de nombreux
Il semblerait que Podemos, situé en quatrième position dans les derniers sondages autorisés (la publication des sondages est interdite depuis mardi), remonte en ce moment même jusqu’à la 2e place derrière le PP et devant le PSOE, Ciudadanos marquant le pas.
J’y étais ! A la fondation du Mouvement commun, chez Gatti, à la « Parole Errante », dans ce lieu sombre d’Anarchie et de Poésie (la dernière fois que j’y croisai Armand Gatti, il portait l’effigie de Buenaventura Durruti à la boutonnière et allait clamant « ça c’était un révolutionnaire ! »). En début d’après-midi il y a du monde dans le jardin et déjà dans la vaste salle où les gradins évoquent le forum ou « la plaza de toros », comme on voudra.