Olivier Esteves

Professeur des universités,Université de Lille, spécialiste du monde anglophone. Coauteur, avec Alice Picard et Julien Talpin, de « La France, tu l’aimes mais tu la quittes, enquête sur la diaspora française musulmane » (Seuil, 2024), à paraître en version poche augmentée le 11 avril 2025 chez Points, et en traduction anglaise ("France, You Love It but Leave It : The Silent Flight of French Muslims") chez Polity Press (automne 2025)

Sa biographie
"Professeur des universités, Université de Lille, spécialiste du monde anglophone, agrégé d'anglais. Notamment auteur de "The 'Desegregation of English Schools : Bussing, Race and Urban Space (1960S-1980s)" (Manchester University Press, 2018), de "Inside the Black Box of 'White Backlash' : Letters of1 Support to Enoch Powell (1968-9)" (Routledge, 2022) et co-auteur, avec Alice Picard et Julien Talpin, de "La France, tu l'aimes mais tu la quittes : enquête sur la diaspora française musulmane" (Le Seuil, 2024). Co-auteur, avec Linn Washington (professeur de journalisme à Temple University), de "Laissez le feu brûler : La répression de MOVE à Philadelphie" (Le Seuil, 2026).
Son blog
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  • Une hypocrisie française : Bayrou, premier ministre d’une République catho-laïque

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    L’éclatement du scandale notre Dame de Bétharram et la mise en cause directe de M. Bayrou a toujours été traitée séparément de la répression par l’Etat et certains élus régionaux de l’enseignement privé musulman sous contrat, répression qui s’est accélérée en 2025. Pourtant, les deux ne devraient pas être pensées séparément. Retour sur l'itinéraire politique de M. Bayrou dès 1994.
  • Combattre l’islamophobie et l’antisémitisme : la responsabilité de l’État français

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    La sortie de Jean-Luc Mélenchon sur un antisémitisme qui « reste résiduel » en France a été doublement désastreuse. D’abord, parce que explicitement, elle minimise un vrai problème. Ensuite, parce que, involontairement, elle a eu pour effet de placer la focale médiatique et politique sur une forme de racisme démographiquement beaucoup moins importante que l’islamophobie.
  • L’affaire du lycée Averroès de Lille et celle du Cheval de Troie à Birmingham : comparaison n’est pas raison

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    En 2014, une lettre anonyme, non datée, « attestait » d’un complot islamiste pour infiltrer des écoles à Birmingham. Elle fut révélée par les médias nationaux et créa une polémique nationale en Grande-Bretagne. Avec le recul, l’affaire permet de mesurer tout ce qui rapproche, mais surtout tout ce qui sépare, l’éducation et les communautés musulmanes entre France et Angleterre, où d’ailleurs un nombre croissant de Français musulmans s’installent.
  • Cartographier la vague réactionnaire dans les universités françaises

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    (Enquête menée avec l'aide, décisive, de Kamel Badar et Sonia Koudri). Il y a un an jour pour jour, le 14 février 2021, Frédérique Vidal exprimait son souhait sur C-News que le CNRS enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université, dans le but de cartographier « ce qui relève de la recherche académique » et « ce qui relève justement du militantisme et de l’opinion».
  • Jouer à se faire peur avec la «cancel culture»

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    Il ne se passe presque pas un jour sans que soit évoquée avec crainte cette « cancel culture » qui constituerait un signe alarmant de l’emprise du politiquement correct qui « gangrène la société ». Face à la banalisation de cette expression, il est urgent de faire un pas de côté pour considérer ce qui est problématique, afin d’appréhender avec un minimum de sérénité ce qui se joue dans ce débat.