Un jeune universitaire qui ne s'inquiétait de rien: c'était moi, au bon vieux temps. Avant que des lectures de hasard ne percent ma bulle en 2011. Ca a commencé doucement. D'abord les livres d'Eva Joly1…
racontant l'affaire Elf, ensuite Arnaud Montebourg expliquant la mondialisation, enfin Jean-Luc Mélenchon apportant le conflit d'où procède la conscience. Depuis ça va de mal en pis, de l'écologie aux violences policières, du capitalisme aux révolutions bolivariennes, de Robespierre à la révolution haïtienne et, fatalement, de l'indignation au militantisme avec tant à apprendre et trop à lire. Saisi par la fureur des convertis, j'ai lancé ce blog il y a quatre ans et je me suis impliqué dans la France Insoumise dont j'ai été le candidat aux législatives de 2017 pour la 3eme circonscription des Français de l'étranger. J’ai quitté le mouvement deux ans plus tard pour retrouver une liberté de ton incompatible avec la discipline militante.
Face à Jean-Luc Mélenchon, hier 23 février, Pujadas et sa clique ont exécuté tous les pas de leur danse habituelle : Poutine, Cuba et surtout, à toutes les sauces et jusqu’à l’écoeurement, Marine Le Pen. Que l’on soutienne ou non le candidat de la France Insoumise, chacun devrait s’inquiéter que France 2 se risque, pour l’abattre, à faire le jeu du Front National. Retour sur une sale soirée.
Aujourd'hui 15h, la LDH, la CGT et d'autres appellent à un rassemblement contre les violences policières, place de la République. C'est l'occasion pour ceux qui, le 11 janvier 2015, furent Charlie, de donner un sens à ce nom.
Le 15 Janvier, Jean-Luc Mélenchon prononçait à Strasbourg un discours sur l'affaire de Théo et l'état de la police. En voici la transcription partielle.
Puisque de toute évidence il n'y aura pas d'union "Hamon, Jadot, Mélenchon", nous revoilà face à la question déprimante: quel est le vote utile?
Je ne crois pas que Hamon soit celui-là, pour trois raisons. L’une a trait à sa stratégie européenne, la seconde à sa stratégie parlementaire et la dernière à ses agissements de "frondeur".
La primaire socialiste aura eu une vertu: celle de publiciser largement l'idée du revenu universel, idée déjà très populaire en Allemagne, en Suisse et ailleurs. Pour ou contre? Tout dépend de comment on le comprend. Or la façon dont il est défendu par Benoit Hamon recèle des confusions qu'il faut dissiper pour éclaircir les enjeux.
« Si vous n'avez rien compris à la querelle des deux gauches » - si vous n'avez pas compris, autrement dit, que l'une est celle de l'utopie et l'autre celle du réel - le Monde s’empresse de vous le rappeler dans un article qui oppose deux courants historiques de la gauche: révolutionnaires et "réformistes". Remarques sur une imposture lexicale.
Mélenchon et les médias – d’accord, c’est un sujet rabâché jusqu’à susciter une certaine lassitude. J’y reviens pourtant, parce que si rabâché soit-il, il n’est pas épuisé, ne serait-ce que parce que l’état des choses évolue, ce qui nous permet de revenir sur les étapes précédentes et de tirer des conclusions, d’ailleurs très positives.
Décidément, Jean-Luc Mélenchon est incorrigible ! Je vous résume son dernier esclandre, au cas où vous l’auriez manqué. Interviewé sur France 2, il interpelle Jean-Christophe Cambadélis avec une familiarité bien déplacée : « Jean-Christophe, tu sais bien que la primaire est un tamis social…. »
Depuis la victoire de Donald Trump, tout le monde a compris: les gauches ont perdu le soutien des masses populaires parce qu'elles ont accepté la mondialisation. Mais il ne suffit pas de tirer la sonnette d'alarme, il faut faire son coming out et soutenir Mélenchon.