Un jeune universitaire qui ne s'inquiétait de rien: c'était moi, au bon vieux temps. Avant que des lectures de hasard ne percent ma bulle en 2011. Ca a commencé doucement. D'abord les livres d'Eva Joly1…
racontant l'affaire Elf, ensuite Arnaud Montebourg expliquant la mondialisation, enfin Jean-Luc Mélenchon apportant le conflit d'où procède la conscience. Depuis ça va de mal en pis, de l'écologie aux violences policières, du capitalisme aux révolutions bolivariennes, de Robespierre à la révolution haïtienne et, fatalement, de l'indignation au militantisme avec tant à apprendre et trop à lire. Saisi par la fureur des convertis, j'ai lancé ce blog il y a quatre ans et je me suis impliqué dans la France Insoumise dont j'ai été le candidat aux législatives de 2017 pour la 3eme circonscription des Français de l'étranger. J’ai quitté le mouvement deux ans plus tard pour retrouver une liberté de ton incompatible avec la discipline militante.
J’ai été surpris par la vitesse à laquelle mon précédent billet a circulé sur les réseaux sociaux. Beaucoup m’ont remercié d’avoir mis des mots sur leur colère. J’en suis heureux. Mais après avoir dit leur fait aux arrogants vainqueurs du jour, c’est entre nous que nous devons parler.
Vous avez voté pour Macron et vous nous exhortez à faire barrage au Front National. Nous n'avons aucune leçon à recevoir de ceux qui sont responsables de son ascension.
Robespierre est, avec Chavez, Poutine et Castro, le nom la plus couramment associé à celui de Jean-Luc Mélenchon pour discréditer le candidat de la France Insoumise. Si l’on devait, au risque des approximations inhérentes à tout parallèle historique, tirer les leçons de la Révolution française, c’est pourtant vers le candidat de la France Insoumise qu’elles nous feraient pencher.
La cabale orchestrée contre Jean-Luc Mélenchon à propos de l'Alliance bolivarienne pourrait bien être décisive pour l'élection présidentielle. Mais qui en sortira discrédité? Celui qu'elle vise ou ceux qui l'ont lancée?
Poutine, Castro, Chavez, Poutine, Castro, Chavez: trois noms répétés en boucle pour nous mettre en garde contre Jean-Luc Mélenchon, dictateur en puissance. Tâchons donc de mieux cerner la géopolitique de Mélenchon, son rapport à Poutine et les leçons qu'il a tirées des révolutions d'Amérique Latine.
A quelques jours des élections présidentielles, la France hésite, oscille, un frémissement la parcourt. Une étrange sensation lui revient : celle qui accompagne l’exercice de la conscience. Quand à Marseille une foule immense appuie la promesse de Mélenchon de secourir la Grèce, c’est l’Europe entière qui reprend espoir.
Voter Macron, est-ce bien utile ? Question déprimante : quand elle se pose dès le premier tour, c’est que la démocratie n’est décidément plus qu’un exercice de spéculation. Mais puisqu’elle se pose, il faut bien y répondre. En commençant par en préciser le sens : utile, peut-être, mais à quoi ?
L’un des aspects les plus séduisants du programme de la France Insoumise, c’est sa cohérence. Elle n’apparaît pourtant pas immédiatement à la lecture de L’Avenir en commun, qui se présente comme une liste de mesures. J’ai donc tâché d’exposer cette cohérence le plus brièvement possible en abordant quatre thèmes : écologie, macroéconomie, microéconomie, démocratie.