L'assassinat de Nahel est venue rappeler à chacun, qu'après avoir été applaudi, la Police française, est aux yeux de plus en plus de français, une institution raciste, violente, qui fait mal et honte à la France. Il est urgent d'agir.
L'En Avant de Guingamp se déplaçait à Annecy en ce 18 mars. Une cinquantaine de supporters bretons ont fait le déplacement. Pour une vingtaine d'entre eux, venus des Côtes d'Armor c'est plus de 1000km en minibus. Une belle soirée au pied du lac et des montagnes en partie gâchée par un service de sécurité incompétent. Récit d'un événement devenu courant dans le foot...
Dans un ouvrage passionnant et ô combien nécessaire par les temps qui courent, l'économiste Nicolas Da Silva revient sur l'Histoire de la Sécurité Sociale. Loin d'être le résultat d'un compromis national à l'issue de la seconde guerre mondiale, la « sécu » a toujours été un élément de lutte entre partisans de l'Etat Social et ceux ayant une approche auto-organisée : la Sociale.
Le débat entre Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon est venu rappeler à ceux qui l'avaient oublié, l'importance de l'Histoire. Et comment celle-ci peut être instrumentalisée à des fins politiques. Notamment lorsqu'elle peut servir et justifier une vision raciste de la société. Cela représente un vrai danger pour la jeunesse et in fine, la démocratie.
Alors que le « monde d'après » ne laissait guère d'illusions sur le plan économique avec le retour annoncé de l'austérité, les lois liberticides qui viennent d'être votées ont pris tout le monde de court. Non seulement par leur rapidité mais aussi, et surtout, par leur violence à l'encontre d'une partie de la population.
Il y a 10 ans, le sociologue et philosophe Maurizio Lazzarato publiait "La fabrique de l'homme endetté : essai sur la condition néolibérale". Un ouvrage stimulant et on ne peut plus d'actualité. Visionnaire sur de nombreux points, Lazzarato montre comment le néolibéralisme agit comme une chappe de plomb dans le quotidien des peuples et comment la dette est un moyen de les contrôler.
Dans un essai passionnant, « Où va l'argent des pauvres ? », le sociologue Denis Colombi s'interroge sur la gestion de l'argent par les pauvres, mais plus globalement de la place de ces derniers dans la société.
Pour celles et ceux qui suivent un peu le leader du parti écolo depuis quelques années, il ne fait guère de doute que celui ci présenté comme "de gauche", n'en demeure pas moins un homme politique bien à droite, incapable de concevoir l'écologie autrement que par le capitalisme.