Il n'existe pas de droits civils et politiques efficaces tant que les Etats n'exécutent pas leurs obligations positives à garantir l'effectivité des droits économiques, sociaux et culturels.
L'exécutif impose une histoire à l'Indiana Jones aux ménages. Les prix du gaz sont tendanciellement à la baisse. Martine Orange attire l'attention sur le risque de cette baisse. Les producteurs US peuvent stopper leur livraison s'ils estiment que leur marge est insuffisante. Ce qui fera remonter les prix. Gare aux contrats indexés. Quant aux contrats fixes, c'est la jungle.
Le maire de la commune de Saint Brévin les Pins est victime d'un incendie criminel menaçant sa vie et celle de sa famille. C'est une infraction criminelle, voire deux, qui imposent l'ouverture d'une instruction. Au-delà du silence de l'exécutif si prompt à dénoncer les casserolades et persécuter les manifestants, la presse ne dit rien sur l'action de la justice contre ces crimes.
L'élection n'est qu'un mode de désignation du mandataire temporaire à qui la communauté souveraine délègue pour un temps la gestion des affaires publiques pour garantir le bien-être général, qui est le but d'une société démocratique moderne tel que le consacre le droit public depuis la fin du 18° siècle (préambules de DDHC et de la constitution des Etats-unis d'Amérique).
Philippe Sollers vient de décéder mais la France moisie lui survit. La stratégie du guet-apens judiciaire s'étoffe. Un éditeur des Editions de la fabrique est persécuté par les polices françaises et britanniques comme l'étaient les membres du groupe de Tarnac. Une procédure douteuse, comme celle que subit Julian Assange, comme celle adoptée pour le recul de l'âge de la retraite, ...
Un spectateur témoigne : " Il faut souligner le fait qu’après match, Macron est apparu 1/2 seconde sur l’écran géant, le public a commencé à siffler et hop, magie, l’écran a retransmis les logos des clubs. Dans le stade, nous n’avons pas pu voir la remise du trophée pour éviter des sifflets. ". Voilà ce qu'est capable de faire élire la chronique politique en France. Le sens critique d'une huître ?
Le président s'impose à la colère prévisible de l'opinion. Au-delà de sa provocation et de la répression qu'il ordonne, mécontent de son échec, il poursuit les contestataires au mépris de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, qui s'impose, sans se soucier que son comportement arbitraire finit de rompre la confiance de l'électorat dans les institutions.
Par Patrick Cahez
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Après l'échec de sa choucroute party en Alsace, Emmanuel Macron s'est fait accueillir par un tintamarre de casseroles dans l'Hérault, une coupure d'électricité au collège Louise Michel de Ganges et à l'aéroport de Montpellier. Bientôt un déplacement au Mont Lozère ou à Benarès ?
Que ce soit les retraites ou l'écologie, l'exécutif impose des projets qui ne sont pas seulement les siens mais aussi ceux du paradigme libéral ; d'où l'importance pour sa pérennité d'éteindre la contestation qui le menace en France, au risque sinon d'en inspirer l'extension aux pays de l'UE ou du G20. L'internationale libérale attend que Macron réprime les manifestations.
L'actualité illustre la préférence du ministère de l'intérieur pour un corps préfectoral gérant brutalement des manifestations au mépris du droit à la santé et du droit international humanitaire ; plutôt qu'un corps préfectoral soucieux de la légalité, comme il l'a montré en limogeant brutalement la préfète Marie Lajus après qu'elle ait exercé sa mission de contrôle de la légalité.
Le pouvoir invoque l'élection pour se justifier. L'élection ne légitime pas l'action de l'élu. C'est sinon valider les pouvoirs autoritaires issus des urnes. L'élection n'est qu'un mode de désignation du mandataire temporaire, à qui l'électorat confie la gestion des affaires publiques dans le respect du cadre de son mandat, pour garantir le bien-être général, but d'une société démocratique.