Il n'existe pas de droits civils et politiques efficaces tant que les Etats n'exécutent pas leurs obligations positives à garantir l'effectivité des droits économiques, sociaux et culturels.
Le procès d'Assange est un guet-apens judiciaire comme le fut celui de Francisco Ferrer. C'est une escroquerie, une insulte à l'intelligence. Il interpelle sur le détournement des institutions par les mandataires temporaires qui sollicitent le suffrage de l'électorat. Ils agissent au préjudice de la confiance de l'opinion dans les formes démocratiques de l'organisation des pouvoirs publics.
Julian Assange subit une procédure décidée par la juge Emma Arbuthnot, connue du Guardian pour un conflit d'intérêt en faveur de la société UBER dans laquelle intervenait son mari, James Arbuthnot, député conservateur, également impliqué dans des relations internationales qui créent un doute sérieux sur l'impartialité des décisions de son épouse contre Julian Assange.
Le nouveau monde, le monde d'après, ressemble à l'ancien monde, d'avant. Les mêmes causes, les " investisseurs ", que chérit le pouvoir, la recherche de l'optimisation immédiate des profits, la croissance, produisent toujours et encore les mêmes effets. Une solution existe. Il appartient au législateur à s'en emparer, s'il souhaite démontrer son utilité.
Par Patrick Cahez
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Le hasard m'a fait découvrir une photo de Frantz Fanon accompagnée d'une citation : « We revolt simply because, for many reasons, we can no longer breathe. » (Nous nous révoltons simplement parce que, pour de nombreuses raisons, nous ne pouvons plus respirer). Une pensée du passé vient éclairer les gilets jaunes et le destin tragique de George Floyd, Cédric Chouviat ... ?
L'Orient-Le Jour ouvre l'accès à l'intégralité de son site pour l'information sans restriction des lecteurs sur le terrible drame industriel - lié au transport maritime - qui frappe un Liban déjà saccagé par une classe politique corrompue indifférente aux Libanais. Les explosions en sont une conséquence. Elles interrogent aussi l'exécutif sur la sécurité des ports français.
Mais de qui se moque la police ? Monsieur BENMOHAMED révèle à sa hiérarchie des actes de torture qui durent depuis des mois au sein du palais de justice et rien ne se passe jusqu'à ce qu'il doive, en dernier recours, témoigner à visage découvert dans la presse. Et les obligations du code de procédure pénale ? Elle en fait quoi la hiérarchie ? La flicoshère s'assoit dessus ?
L'actualité montre que la France est majoritairement conservatrice, voire réactionnaire comme l'illustre le succès médiatique des propagateurs du mythe national. Cette appétence à l'ordre et à la répression, au contrôle social, conduit à des contradictions qu'Etienne Mandrangues relève dans le Dalloz actualités d'aujourdhui à propos du droit de se taire et du droit d'écouter.
Les outrances racistes ont mobilisé l'exaspération et l'indignation contre les violences et la répression qui protègent et maintiennent une société de classes et un capitalisme reposant sur l'exploitation du plus grand nombre et sa spoliation. La fortune détient les médias - dont les réseaux sociaux - et embauche des commentateurs qui justifient les profits par la stigmatisation de l'altérité.
Entre le déni d'un Christian Jacob comme celui d'Emmanuel Macron, la dénonciation d'un complotisme par les commissaires de police, la dénégation et la prise en otage par nombre d'organisations syndicales qui crient au scandale, mais dont c'est la complaisance qui est scandaleuse, SUD intérieur tente de proposer une analyse et des solutions.
Un mandataire désigné par un juge des tutelles empêche un couple de se voir depuis cinq ans et demi, depuis que Françoise est tombée malade et qu'elle a d'autant plus besoin de Jean. C'est à Villeneuve d'Ascq. La justice reste sourde à cette séquestration. Une plainte avec constitution de partie civile est déposée et une instruction est ouverte à Lille. Mais Françoise est toujours isolée.