Publié initialement le 24 octobre 2009 sur Orange.fr Avec un patronyme qui semble tout droit sorti de la saga écossaise de Braveheart, Michael Geoghegan était tout indiqué pour organiser le retour de la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation sur son lieu de naissance, l'ancienne dépendance de la couronne anglaise ancré sur Victoria Island, à une encablure de l'immense masse continentale chinoise. Bien d'avantage que britannique, Hong Kong fut une colonie écossaise, et HSBC au pinacle de l'establishment colonial.
De l'aveu même de Recovery.gov, le site internet créé par le Congrès des Etats-Unis pour suivre à la trace la mise en œuvre du plan de relance de 787 milliards de dollars imaginé par l'administration Obama au printemps, le seuil des cent premiers milliards déboursés vient tout juste d'être franchi fin septembre (auxquels il faut ajouter 60 milliards d'allègements fiscaux).
Comme le trou de la sécu, qui prend ces temps-ci des dimensions de fosse des Mariannes (sans mauvais jeu de mots), revoici un grand classique du mal français: l'hémorragie financière de l'activité transport de marchandises de la SNCF !
Publié initialement sur Orange.fr le 1er septembre 2009Ecrivons-le avec plus de respect et moins de brutalité que l'expression populaire bien connue: les gens intelligents savent changer d'avis, même s'il faut que la mise en cause de leurs convictions passées prenne la forme de la crise financière la plus massive et la plus globale depuis la Grande Dépression des années Trente.
Publié initialement sur Orange.fr le 23 août 2009. Les économistes interrogés régulièrement par le Wall Street Journal, les mêmes qui n'avaient rien vu venir et annoncent maintenant la fin de la récession américaine, sont quasiment unanimes à souhaiter la reconduction de Ben Bernanke à la tête de la Réserve Fédérale des Etats-Unis quand son premier mandat viendra à échéance en janvier 2010.
Publié initialement le 18 aôut 2009 sur Orange.fr La crise financière globale mondiale a deux ans, et même si à cet âge tendre on n'a pas encore toutes ses dents, elle continue à mordre avec entrain dans l'activité économique mondiale et la confiance de ses principaux acteurs, entreprises et ménages. L'activisme gouvernemental, financé par une croissance exponentielle des déficits budgétaires et de la dette publique, notamment aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, épicentres des turbulences bancaires, a d'ores et déjà démontré ses limites. Pour au moins trois raisons.
Dans les décombres encore fumants de la crise financière mondiale, la banque d'investissement américaine Goldman, Sachs and Co. affiche les meilleurs résultats trimestriels de sa prestigieuse histoire et prépare pour ses employés des bonus records. Ce qui étonne, c'est l'étonnement de certains commentateurs peu avertis.
Publié initialement sur Orange.fr le 7 juillet 2009 Il aura suffi d'un mauvais chiffre du chômage aux Etats-Unis pour doucher les espoirs des émules contemporains de Herbert Hoover, ce président des Etats-Unis qui, au début des années Trente, voyait la reprise à chaque coin de rue. La réalité est que l'économie mondiale est entrée, sans doute pour de longues années, dans une période de croissance molle, «sous-optimale», sanction du processus généralisé de désendettement qui s'impose après l'orgie de dettes qui avait fortement contribué à doper artificiellement l'activité économique depuis le tournant du siècle.
Le passage, le 1er juillet, de la TVA sur la restauration du taux général de 19,6% au taux préférentiel de 5,5% marque l'épilogue d'une de ces sagas corporatistes dont la France a le secret. On n'échappe pas si facilement à ses pesanteurs historiques et culturelles: notre histoire économique est dominée par le «dialogue», souvent musclé, entre un Etat omni-présent, touche à tout et d'autre part les corporations, devenues aujourd'hui les corporatismes, le plus puissant des deux n'étant pas celui qu'on croit.
Par Philippe Riès
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Faisons comme si José Manuel Durao Barroso n'était pas ce Premier ministre portugais qui, en 2003, a assisté passivement à la disparition en fumée de 420.000 hectares des forêts du pays dont il avait la charge. Comme s'il n'avait pas été, aux Açores, l'amphitryon du mini-sommet Bush/Blair/Aznar, prélude à l'invasion de l'Irak, le quatrième homme sur la photo (c'est le moindre défaut de Barroso, il adore être sur la photo).