Au début de ma vie professionnelle j'étais monteur, avant enfant, je réalisais des collages. Il suffit de coller deux informations, de monter ensemble deux nouvelles pour poser des questions, induire une réponse. Je pose donc, modestement, avec un exemple, une question à propos du financement de la lutte contre le dérèglement climatique. C'est ma petite pierre du jour.
Ce lundi, je voulais parler du spectacle de la conférence de Copenhague. Mais j'ai regardé le docu-fiction de Jean-Xavier de Lestrade sur France 3. Un chef d'oeuvre de compréhension. Les témoignages des protagonistes de cette affaire viennent ponctuer une mise en scène du procès qui reprend le texte même de l'audience. C'est un travail remarquable, intelligent, fin qui montre une fois de plus que le Monstre n'existe pas. Les mères indignes, les pédophiles sont d'abord des victimes.
Il faut sonner l’alarme. J’espère que je suis le premier à faire ce mauvais jeu de mots. La petite sirène de Copenhague sera bien vite noyée, si les autorités ne la déplacent pas avant que le niveau de la mer ne monte. La sirène ne sonne pas assez fort pour qu’elle soit sauvée?
José Aboulker est mort ce 17 novembre 2009, je l'ai rencontré en 1995 quand je réalisais un film pour France Télévision sur la Résistance: Le refus. Son témoignage magnifique n'a pas été gardé au montage, trop long, pour les responsables de la télévision de l'époque.
Un film publicitaire passe aujourd'hui en boucle: On est là pour vous aider. Il s'agit d'un plan réalisé en pixillation: un acteur - choisi comme prototype du jeune cadre bancaire- mime la réponse à nos demandes, tout au long de l'année. Ce qui est amusant c'est que cette réalisation complexe montre quelqu'un qui se transforme - au cours d'une durée mise en scène - il change de cravates, de chemises, de costumes, pendant que la lumière et les objets à côtés sont légèrement déplacés, lui par contre en fait ne change pas d'un pouce: l'image d'un banquier c'est donc l'immobilisme.
Ce 16 novembre, je dois payer ma taxe d'habitation. Comme intellectuel précaire, je vis depuis le 2 février 2009, chez mon père, habitant à titre gracieux. Certains me diront que c'est peu glorieux à presque 55 ans de retourner chez papa. Et ils ont raisons... Mais je n'ai aucune honte.Le Trésor Public me réclame 809 euros de taxe d'habitation pour un logement que je n'ai occupé qu'un mois et deux jours et une redevance audiovisuelle pour une télévision que je ne regarde pas.