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La dernière de "Dementia Praecox", étonnant spectacle créé par le théâtre laboratoire Elizabeth Czerczuk, a eu lieu samedi à Paris. Après six mois d’évolution, ce tourbillon scénique bouscule les conventions théâtrales et redessine les rapports entre salle et scène. On attend la suite du projet avec impatience.
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Manuscrit envoyé à son éditeur par un Stefan Zweig à la veille de son suicide, "Le Monde d’hier" pose, en 1942, un regard désespéré sur une civilisation européenne vaincue par l’incurie politique et la violence. Signée Laurent Seksik et interprétée par Jérôme Kircher, son adaptation relevait de la gageure. Jouée au théâtre des Mathurins à Paris, la pièce est à la hauteur du texte original.
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"Amok" est une nouvelle à part dans l’œuvre de l’écrivain autrichien Stefan Zweig. Peut-être la plus belle, en tous cas la plus maladivement fiévreuse, la plus follement lucide aussi. Son adaptation scénique présentée à Paris par et avec un Alexis Montcorgé à la double casquette – à la fois adaptateur et seul acteur sur le plateau – relève le défi.
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Premier film du journaliste François Ruffin, "Merci patron !" est une bombe à fragmentation. Guidage laser et charge à l’humour enrichi pour une farce sociale qui cible l’idéologie libérale dominante. Mais derrière la rigolade et la dérision, certains jouent leur vie. Au propre, comme au figuré…
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L’idée d’une civilisation cédant face à l’individualisme et la barbarie a conduit l’écrivain autrichien Stefan Zweig au suicide. Cette désespérance est au cœur de son ultime nouvelle, Le joueur d’échecs, adaptée par Eric-Emmanuel Schmitt et jouée par un impressionnant Francis Huster.
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Le chant doucement désespéré du théâtre de Harold Pinter résonne actuellement sur la scène parisienne. Leçon de vie et d’élégance face au drame, à la trahison et à la folie. L’occasion de voir deux mises en scène épatantes.
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Novatrice dans son approche musicale de la pièce de Shakespeare, la mise en scène de Ned Grujic et Rafael Bianciotto, actuellement jouée à Paris, donne à entendre un message de concorde et de tolérance.
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Mis en scène par le Britannique Simon McBurney, l’opéra de Mozart La Flûte enchantée a donné à entendre, hier soir à Aix-en-Provence, un message de liberté et de tolérance, particulièrement bienvenu en des temps un peu rudes.
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L’histoire plonge ses racines dans une Rome antique, livresque et fantasmée. L’opéra lui-même est à peine plus récent que l’invention de l’impôt. Quant à la partition, elle est parcellaire, croisement improbable de copies où diverses plumes n’ont pas hésité à combler les manques laissés par le passage du temps.