Nous sommes irremplaçables. Handicapés ou pas, telle est notre condition d'êtres-mortels. La politique actuelle de management, d'évaluation, de tablature appliquée à l'être humain est légion. Mais quand finira ce ménage des âmes, les réductions des individus vulnérabilités ? Ce modèle de l’entreprise est actuellement OMNIPOTENT. Peut-on encore œuvrer, sans ce dernier ?
Penser en trois fragments - l'un définitionnel, l'autre constatant des faits liés au handicap, le dernier exhortant à la puissance de la vulnérabilité est ici le propos. Il s'agit dans cette intervention de démontrer le fait que penser le handicap est aussi possible en dehors de l'institution universitaire. Mais alors, comment pouvons-nous nous émanciper, en dehors de la pensée de l'institution ?
Paris au XXI siècle est dessiné comme un grand « désordre productif » faisant coexister la richesse et la pauvreté entre « promesses utopiques » et « fantasmagories oppressives ». Les petits lieux de joie parisiens (même pauvres) représentent un extraordinaire hommage critique une sorte de "méli-mélo", bricolé de pensées hétéroclites. La santé y est brillante, flamboyante, joyeuse.
- Ne surtout pas se croire normal
- Assumer ses singularités, ses déviances
- Ne pas tuer l'artiste créateur et penseur en soi
- Aimer "sa voix enfant"
- Accepter de rester adolescent
- Voyager physiquement ou mentalement
- Lire-
Le fait de d'une transition de genre est très souvent confondu avec une orientation sexuelle ou à une pratique érotico-pronographique ; la question de la sexualité trans ( MtF / FtM, ainsi que toutes les personnes appartenant au spectre des transidentités) est quasi absente des ouvrages cliniques La sexualité reste très peu abordée, y compris dans les publications des trans eux-mêmes !
Christophe Gerbaud, philosophe et sociologue, met en eergue à travers cet article sur le rapport difficile que notre société entretient vis à vis de l’empathie.
Philosophe et sociologue, Christophe Gerbaud présente ici son travail en cours autour du handicap et de la transidentité. En effet, ces figures de la discrimination, qui relèvent d’éléments "non libéraux" ; sont souvent des représentations de la société non "attractives", du fait de leur vulnérabilité. Cette "marge de la marge" reste cependant à défendre et tel est le propos de ce travail.
Philosophe et sociologue, Christophe Gerbaud pointe du doigt l’uniformisation des corps et des esprits qui menace notre société, et le besoin, par une mélancolie plus « joyeuse », de sortir du « diviser pour mieux régner ».