J’ai pris une décision. Le 24 avril prochain, je voterai. Je ne m’abstiendrai pas, ni ne ferai le choix du vote blanc. Je mettrai dans l’enveloppe le bulletin au nom d’Emmanuel Macron. Qu’est-ce à dire ? Que signifie pour moi ce nom, et quelle est la fiction politique sur laquelle est fondé ce choix ?
Aujourd’hui, certaines sciences sont le jeu d’une triste parodie pornographique. Emportées dans un hyperdoute catégoriel néo-augustinien, elles vident le questionnement sur la psyché de la météorologie brillamment monstrueuse et complexe qu’elle avait gagnée avec le temps en se sécularisant. La santé mentale est son nouvel habitat, où le temps et l’espace semblent repartir de zéro, à jamais.
Dans un entretien avec Guillaume Ermer sur France Culture le 04 mars 2021, les réponses de Frédérique Vidal rejoignent celles initiées par Jean-Michel Blanquer dans le flou autour d’un prétendu « islamo-gauchisme » qui « gangrènerait » les universités en France et sur lequel le CNRS devrait enquêter selon sa demande. Chirurgie d’un discours du soupçon et d’une pornographie politico-scientifique.
Le billet de Chloé Madesta sur son blog éponyme m'a fait réagir et questionner. Plutôt que de lui répondre par un commentaire qui devenait trop long, j'ai préféré le publier sous la forme d'un billet, d'une invitation à discuter.
Dans La Revue de presse des idées par Mattéo Caranta sur France Culture, le 20 février 2021, ce dernier revient sur «… le tollé provoqué par les déclarations de Frédérique Vidal sur les dangers de islamo-gauchisme dans les universités françaises...». Tentative d'éclairer une fatigue intellectuelle.