En Algérie, faire une demande de visa pour la France est devenu un combat à cause d'une mafia qui détourne les sites des rendez-vous avec des logiciels malveillants
En Algérie, la grève des enseignants des trois cycles (primaire, moyen lycée) se poursuit depuis la mi-avril 2021. Des centaines d’enseignants (tous âges confondus), hommes et femmes, sont en grève ouverte dans diverses wilayas du pays.
On ne parle pas de migrants en tant qu’humains, mais en tant que chiffres qui se déplacent d’une démographie à l’autre. Les pays du départ et d’accueil ont politisé la migration, ce qui a effacé l’humanité du migrant. Celui-ci est devenu un chiffre pour faire l’inventaire.
L’Algérie souffre atrocement de trois maladies : la maladie de l’Histoire, la maladie islamiste, et la maladie du corps. Le corps de la femme bien sûr. Le mâle est si sacralisé qu’on ne parle jamais de son corps.
Les islamistes ne lisent pas le Coran, ils le récitent en admirant la sonorité : réciter jusqu’à rendre l’âme, le nom d’Allah figé sur la langue. Le Coran est un Texte qui s’adresse à l’Homme : il n’est pas le trésor des Barbus, mais un trésor universel que tout humain a le droit de découvrir.
La nuit ensevelit l’Algérie sous un drap de souffre et de souvenirs. Novembre se promène solennellement dans les quartiers, s’installe partout, et commence à semer le doute et l’inquiétude.
Et comme il faut imaginer Sisyphe heureux (Camus : le Mythe de Sisyphe), il faut imaginer l’Algérien heureux. Le mythe de Sisyphe colle parfaitement à l’Algérie. Peut-être que Sisyphe est de nationalité algérienne.
Pour la divorcée, la situation est encore pire. Une fois le mariage dissolu, elle n’est plus une femme dans sa société. Elle est rejetée par sa famille, par son quartier, et par tout le pays. Elle devient une honte nationale. Même si l’homme est la cause du divorce, c’est toujours la faute de la femme.
Eric Zemmour est malade. Gravement malade. Il est atteint d’un complexe incurable : le complexe de l’Autre. Autrement dit, l’Autre est son obsession éternelle. Il rêve d’une France-boîte, recroquevillée sur elle-même.
Contrairement à la victime de Meursault, Zoubir avait une famille, une vie, une histoire, une identité, et surtout un NOM. Paradoxalement, l’Algérie se souviendra éternellement de Meursault, jamais de Zoubir ou ses semblables, morts étrangers dans leur propre pays.