Quatre mois à combattre ensemble contre la loi « travail »… face aux épreuves qui nous attendent, le syndicalisme de lutte devrait emprunter plus résolument encore le chemin de l’unité. Pourtant, après avoir fait interdire les listes du Syndicat des travailleurs corses (STC), c’est au tour du syndicat basque LAB d’être attaqué en justice par la CGT.
Par Théo ROUMIER
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Si ces quatre mois de mobilisation ont permis de remettre la question sociale sur le devant de la scène, ils ont aussi permis de constater les difficultés à donner sens et corps à l’action collective pour des centaines de milliers de salarié.e.s qui pouvaient « soutenir » la lutte sans pour autant franchir le pas de la grève. N'y a-t-il pas urgence à échanger sur nos pratiques syndicales ?
Valls, Cazeneuve et le Préfet Cadot semblent déterminés à être les dignes successeurs de Clémenceau, tout à la fois « premiers flics de France » et « briseurs de grève ». Violences, stigmatisations, intimidations… un tel acharnement contre l’action syndicale et le mouvement social ne s’était pas vu depuis longtemps. Parce qu'ils ont peur. Et qu'ils ont peur de ce que nous sommes.
Par Théo ROUMIER
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La mobilisation exceptionnelle qui s'est déployée autour d'Antoine a permis qu'il soit remis en liberté et retrouve sa famille et ses proches. Mais Antoine est condamné ! Condamné à dix mois de prison avec sursis... et deux ans d'interdiction de manifestation dans le Nord ! Nous ne pouvons pas nous habituer aux condamnations qui frappent les militant.e.s engagé.e.s contre la loi « travail ».
Par Théo ROUMIER
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Antoine, jeune militant de la CGT Valenciennes, est en prison depuis le 17 mai, victime d'une arrestation ciblée et brutale en manifestation à Lille. Il passe en procès ce jeudi 9 juin. Ils et elles sont plus de 350 à réclamer sa libération dont Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, le syndicat Solidaires, Christine Delphy, Frédéric Lordon, Lola Lafon, NnoMan, Tardi...
Dans un éditorial du 25 mai dernier, Jean-François Bouthors pour « Ouest-France » mettait en garde contre le retour dans la CGT de « cette vieille tradition anarcho-syndicaliste », la caricaturant sans vergogne. Loin d'avoir sombré dans l'oubli, cette « tradition » irrigue pleinement les luttes de celles et ceux qui veulent en finir avec la loi travail et son monde. Hâtons-nous de la redécouvrir !
Depuis lundi 24 mai, toutes les raffineries sont en grève. C'est une excellente chose. D'autant que dans de nombreux autres secteurs la grève au delà de vingt-quatre heures se profile également : dans le Rail, à la RATP, dans l'aérien, l'énergie, les ports et docks... mais il faut encore généraliser, étendre l'action gréviste pour bloquer l'économie et se lancer à l'assaut d'un autre futur.
Le 17 mai, Antoine, militant de la CGT à Valenciennes, était violemment interpellé en pleine manifestation. Il a été placé en détention provisoire jusqu'au 9 juin, jour prévu de son procès. Antoine est mobilisé contre la loi « travail » et il nous est insupportable de le savoir en prison. Nous exigeons sa libération immédiate et la levée de toutes les poursuites à son encontre.
Par Théo ROUMIER
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En Belgique, la loi « travail » s'appelle Loi Peeters. Le projet de loi du Ministre de L’Emploi Kris Peeters permettrait entre autres d'augmenter le temps de travail hebdomadaire à 45 heures, instaurer un contrat zéro heures ou créer un contrat intérimaire à durée indéterminée. Et comme en France, la mobilisation sociale et syndicale est au rendez-vous.
Par Théo ROUMIER
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Alors que le gouvernement vient de dégainer son 49.3 pour faire passer en force la si mal nommée loi "travail", les syndicalistes de l'appel «On bloque tout !» appellent à lancer l'offensive décisive avec la seule motion de censure qui vaille : celle de la grève reconductible, partout où c'est possible, pour organiser le blocage de l'économie.