Impossible de résister au plaisir de diffuser cet article de "L'Union Ardennais" qui rapporte la manière dont un groupe de militants anti-OGM, sans doute désoeuvré faute de champ à faucher, a décidé de mettre ses capacités de communication non plus indirectement, mais cette fois-ci directement au service de deux fameuses enseignes de la grande distribution : Carrefour et Auchan.
Je reproduis ci dessous un communiqué de l'AFIS (Association Française pour l'Information Scientifique) à propos d'un projet de "sciences citoyennes" qui a vu le jour au CNRS. On peut espérer une petite fronde des chercheurs face à ces manipulations du financement et des missions de la recherche à des fins écolos technophobes.
Moi, je voudrais bien arrêter d'écrire des billets sur les âneries des anti-OGM du Criigen, mais je peux pas. C'est leur faute aussi , ils en sortent treize à la douzaine, que quand t'es un blogueur rationaliste normalement constitué tu peux pas t'empêcher d'en remettre une couche. C'est comme pour la clope ou, dans mon cas, la cuillère de mousse au chocolat : tu te dis à chaque fois : « ce coup ci c'est la dernière », et hop t'en reprends dans la foulée une autre dernière [et après, tu t'en veux et tu te dis « j'aurais pas dû... »].
Le site Agriculture et Environnement, animé par Gil Rivière-Weckstein, a publié récemment une enquête1 qui concerne Gilles-Eric Séralini, preux chevalier de la lutte anti-OGM et auteur de l'inénarrable étude sur un maïs Monsanto , étude qui a fait la Une des médias avant d'être rejetée par la communauté scientifique et toutes les agences d'expertise consultées à son sujet. L'enquête concerne notamment la société pharmaceutique Sevene Pharma, qui produit des trucs détoxifiants à la limite de l'homéopathie et de la phytothérapie, comme Séralini le dit lui-même dans une petite vidéo de promotion sur le site de la boîte en question2.