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Billet de blog 30 mai 2024

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Nous n’avons pas peur des ruines

Yannis Youlountas montre dans son dernier film sur la Grèce la résistance des habitants du quartier d’Exarcheia à Athènes. Il met en valeur la beauté des gens quand ils mènent la lutte, il capte leurs mots avec respect, il montre ce que peut être le communisme libertaire, pas en théorie mais mis en œuvre. Il était à Auch pour sa 86ème et dernière projection. Rencontre.

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Le film :

Illustration 1

Yannis Youlountas documente ce qui se passe en Grèce depuis 2008. Il nous a déjà présenté dans ses films le quartier d’Exarcheia à Athènes : ses squats, ses révoltes, sa mobilisation pour les migrants, pour les droits sociaux, son fonctionnement libertaire. Là, d’emblée, ce nouveau film nous montre le premier ministre Mitsotakis qui, dès son arrivée au pouvoir en 2019, annonce qu’il va mater le quartier rebelle et « aspirer tous les déchets ». Les occupants résistent, au cri de No Pasaran, et les violences policières se déchaînent. L’État néolibéral ne supporte pas ce qui se vit concrètement dans ce quartier : l’autogestion et la liberté. L’extrême droite, de son côté, ne craint pas de proclamer qu’« il faut des morts » et « affamer les migrants ». Ces derniers viennent d’Irak, de Palestine, d’Algérie, d’Iran, du Liban, du Yémen, de Turquie. Un témoin dit à leur sujet : « ils ne savent pas ce qu’est la gauche ou la droite : ils ne pensent qu’à vivre ». La télé dominante s’offusque, il n’y aurait pas de Syriens alors que la Syrie est en guerre ! 269 réfugiés, dont 98 enfants, sont expulsés. Mais s’il y a 21 immeubles squattés à Exarcheia, 24 autres le sont également dans Athènes.

Ce quartier est un lieu de solidarité, avec distribution de nourriture, cuisine et jardins solidaires, dispensaires et médicaments, clubs sportifs et bibliothèques sociales bilingues autogérées. La solidarité vient de toute la Grèce mais aussi de France, de Suisse et du Brésil. On le sait, la Grèce a morflé avec la Troïka (BCE, FMI et Commission Européenne) qui a imposé son diktat et réduit drastiquement les revenus des Grecs. Le Covid a aggravé la situation, la pauvreté s’est accrue.

Illustration 2

On assiste à des actions osées, filmées par Yannis, comme cette entrée (grâce à des codes secrets d’accès récupérés) au Conseil d’État. Les murs sont constellés de graffitis. Pia Klemp, biologiste, capitaine de navire de secours en Méditerranée, présente dans la lutte, est interviewée. Elle explique les raisons de son engagement, les graffitis elle les porte sur elle.  

Le film nous emmène en Crète où 100 000 oliviers ont été arrachés pour la construction contesté d’un aéroport. Ou sur les plages de Paros dans les Cyclades pour les libérer de l’emprise des hôtels de luxe.

Aucune transformation sociale n’est identique : ce qui sortira d’ici sera original. C’est le changement social qui nous apprend la voie à suivre. Les théories ne manquent pas, l’action oui. L’anarchie n’est pas l’absence d’organisation, c’est l’organisation au plus près des gens. Agir local, penser global. Des paroles d’espoir : « c’est quand tout semble fini que tout commence ».

Des cartons réguliers scandent le film : manifeste de l’anarchie, Castoriadis, Freinet, Louise Michel,  Albert Camus, Angela Davis. Le titre du film s’inspire d’un propos tenu à Madrid en 1936 par Buenaventura Durruti révolutionnaire espagnol combattant le franquisme, ainsi que le sous-titre : « nous portons un monde nouveau dans nos cœurs ». Les ruines ce sont celles du capital, celles qu’il provoque en permanence. Les communistes libertaires eux, n’ont que faire des ruines du capitalisme, ils construisent un monde nouveau. Ce film est vivant, enthousiasmant : Yannis Youlountas sait capter la beauté des luttes : les couleurs, les banderoles, les slogans, mais surtout les gens mis en valeur, physiquement, moralement, avec leurs paroles qui expriment une vie réelle et portent un message d’espoir.

Illustration 3
Pia

Le débat :

Le film de Yannis Youlountas a été projeté à Auch le 16 mai, toute dernière projection après une tournée dans 86 villes en France, où il a fait le plein des salles, malgré la censure de la pesse locale à certains endroits, et les salles difficiles à obtenir (il n'avait jamais été confronté à de tels blocages pour les trois films précédents). Prochaines étapes prévues en Allemagne avec Pia Klemp et en Espagne, « terre de luttes ». La soirée était organisée par Ciné 32 en partenariat avec Arredalh, représenté par Nicolas Bachet : il s’agit d’un cercle de culture et d’éducation populaire créé en 2023, rassemblant une cinquantaine d’adhérents, soutenant diverses luttes anti-impérialistes, d’où l’intérêt pour ce film, pour la lutte en faveur des Palestiniens et du peuple kanak.

Le film de Yannis abordant la question des migrants, la Coordination des collectifs d’aide aux migrants (CCM32) avait été invitée à présenter ses actions. C’est ce qu’a fait Cathie Fourcade : CCM32 est né après la loi Collomb immigration en 2018 qui avait conduit aux États Généraux des Migrations (EGM). Cette coordination regroupe, outre les 18 collectifs, la ligue des droits de l’homme (LDH), le Réseau d’éducation sans frontière (RESF), Amnesty international, l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et des citoyens, militants aux sensibilités diverses. Ce qui lie ces collectifs c’est l’accueil et le partage d’expériences, dans l’aide aux demandeurs d’asile déboutés, renvoyés à la rue : les soutenir dans la recherche de logement, dans les nombreuses démarches auxquelles ils sont confrontés, à obtenir la régularisation et un travail, ainsi qu’une action permanente de sensibilisation du public aux questions liées à l’immigration (plus particulièrement au cours de deux journée, le 20 juin, journée internationale des réfugiés, et le 18 décembre, journée internationale des migrants). CCM32 s’engage dans la lutte contre les politiques de fermeture des frontières, contre la loi Darmanin. Une action aura lieu dans un village du Gers le 16 juin, à Sansan, pour commémorer les morts en Méditerranée avec création d’un monument collectif.

CCM32 sollicite de l’assistance présente un soutien (en militants et financier). Danièle Moune lance un appel car dans deux ou trois jours, deux familles, dont les enfants sont scolarisés sur Auch, déboutées du droit d’asile, ne peuvent rester dans leur hébergement actuel et devraient être logées ailleurs. Les collectifs n’ont plus argent, ni logement ni propositions de travail. Danièle précise que contrairement  à ce qui se dit dans certains médias, les associations ne bénéficient d’aucune subvention.

Illustration 4

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Yannis Youlountas (YY) dit que ce qu’il projette dans ses films c’est l’émanation du mouvement social lui-même (il est membre de trois collectifs qu’on voit à l’écran). Ce film est un projet collectif : « j’ai été propulsé réalisateur, je ne me reconnais pas là-dedans, car c’est un travail collectif, même si je suis à l’initiative, à la coordination ».

Le but : « réfléchir à nos pratiques avec le public, au-delà des frontières ». Déjà en Grèce le film est très attendu, nombreuses tournées dans le pays, avec des assemblées réfléchissant aux actions pouvant être mises en avant, des événements. Dans ce film, ce qui est particulier, c’est que comme cela était déjà annoncé dans L’Amour et la Révolution (2018), le quartier d’Exarcheia devait être expulsé, il s’agissait de vérifier où en était la lutte depuis cinq ans. Malgré la haine du premier ministre Mitsakis, « ce n’est pas si facile de se débarrasser de nous », comme on le voit dans le film.

Illustration 5
[Ph. YF]

Interrogé sur les anarchistes et autres mouvements, YY précise qu’en Grèce il y a un mouvement anarchiste assez important, surtout communiste libertaire. Le syndicalisme est peu actif, il est présent surtout dans des actions locales. Le syndicalisme a mauvaise presse car de nombreux leaders ont beaucoup collaboré avec le pouvoir, les permanents prennent l’habitude de manger avec leurs adversaires et finissent dans le camp d’en face, embauchés par eux pour finir leur carrière. En Grèce, cela a provoqué de la méfiance envers le syndicalisme. Le mouvement le plus puissant que l’on voit dans le film, c’est le communisme libertaire. Il y a quand même un PC (KKE) en Grèce avec un syndicat, le PAME : « on mène des lutte antifascistes ensemble mais il y a des tensions sur des questions d’organisation, de hiérarchie, d’avant-garde du prolétariat ». Le KKE est resté longtemps sur des positions, avec drapeaux de Staline dans les manifs ! Il existe l’ESE, Union syndicaliste libertaire, mais elle est très minoritaire.

En Grèce, tout est très radical, on a des formes véhémentes, radicales et puissantes. C’est le cas de la presse. A l’ultra-droite, on a « les Nazis de chez les Nazis ». Quant au mouvement écologique, il n’est pas organisé au niveau politique contrairement à l’Allemagne et la France, il passe par la voie sociale où se réfléchit l’idée de décroissance.

Un intervenant remercie Yannis pour tant d’énergie et d’humanité dans son film. Il apprécie le titre mais craint qu’ils (les capitalistes) en fassent trop, des ruines. « Nous dans les luttes, on perd des militants, et eux progressent. L’ensemble des dominations ont lieu dans la technologie, système devenu tellement puissant, et présent dans toute notre vie, qu’on n’a pas le choix. Mais ce système a ses failles : conçu pour être rapide, il est de plus en plus dominant, de plus en plus rapide ». 

YY : on est convaincu en Grèce qu’on est dans un nouveau totalitarisme, pas seulement fascisme (au sens large, y compris dans l’entreprise, la famille). Le totalitarisme c’est autre chose, société complètement contrôlée, fichée (être tracé sur internet, monnaie numérique, certains pourraient évoquer le compteur Linky, contrôle orwelien dangereux).

Ça peut tomber dans les mains d’un parti totalitaire, avec suppression de la séparation entre la vie intime et la vie publique. On est déjà là-dedans en Grèce. Il évoque la course contre la montre, contre le capitalisme menée jusqu’à présent, à laquelle s’ajoute la course contre la montre de la crise environnementale (la vie sur terre) et celle contre la technologie.

Illustration 6

Historique d’Exarchiea

Suite à une question de la salle, il rappelle l’historique du quartier d’Exarcheia. Exarchiea est né lors du développement d’Athènes au 19ème siècle, parce qu’auparavant, sous l’empire ottoman (pendant 400 ans), Athènes n’avait pas le droit de se développer. En effet, elle n’était pas la capitale de la Grèce, car cela aurait été un symbole trop fort. Elle a été maintenue à 15 000 habitants alors qu’elle en avait 150 000 dans l’Antiquité. Le quartier a été construit autour de la colline Strefi. Comme c’était très en pente, on a décidé d’y mettre des étudiants, du coup des librairies s’y sont installées, des maisons d’éditons puis des imprimeries, qui dit imprimeries dit univers des typographes, et jonction des mouvements ouvriers et étudiants, point important du développement de mouvements révolutionnaires, luttes très forte contre la dictature de Metaxàs (1936-1941). Sous l’occupation nazie en mai 1941, se cache à Exarchiea Manolis Glezos un résistant qui a arraché le drapeau nazi flottant sur l’Acropole. Il a été aussi la dernière poche de résistance pendant la guerre civile grecque (1946-1949) qui a opposé l’armée gouvernementale royaliste avec le soutien du Royaume-Uni et des États-Unis contre une armée branche armée du Parti Communiste. Sous la dictature, a eu lieu dans ce quartier la plus grande insurrection, avec l’école polytechnique en novembre 1973, peu avant la chute des colonels.

A partir des années 70, 80, ce quartier devient un lieu très fort au niveau culturel, pas seulement politique, mais poètes, chanteurs, musiciens, réalisateurs (cinéma), nombreux squats sur le modèle italien, présence de la petite Asie (migrants venus d’Asie mineure), mouvements antiautoritaires, cherchant l’horizontalité, l’entraide. L’anarchie subissait comme en France une loi scélérate depuis 1913 après assassinat du roi de Grèce, Georges 1er, par un anarchiste.

L’anarchie a repris vie après la chute des colonels. Le communisme libertaire a occupé alors une place très importante. Il y a aussi le courant autonomiste, mouvements qui se rejoignent sur l’horizontalité, la solidarité, en particulier lors de la crise des réfugiés de 2015. À partir de 2016, les migrants n’ont plus le droit de monter vers le nord et doivent rester sur place : « on a pu montrer à quel point dans l’autogestion et la démocratie directe, on pouvait s’organiser ensemble malgré nos différences. Et pas seulement faire des structures de santé autogérées ».

Illustration 7

Exarchiea n’est pas grand, c’est un petit quartier. Il y a des collectifs qui font des choses intéressantes ailleurs dans Athènes et qui ne bénéficient pas de la même notoriété. Le nom du quartier vient du nom d’un épicier sur la place qui s’appelait Exarchos qui abolissait les dettes de ses clients les plus pauvres, comme Solon [homme d’État, législateur et poète athénien, vers 600 avant notre ère], du coup la place a porté son nom après sa mort et par extension le quartier.

Suite à une question sur la convergence des luttes, YY constate que l’action à Exarcheia a convergé avec ce projet de construction d’un métro : « on n’a pas gagné, mais sur l’autre chantier du métro, tout proche, on a gagné, la colline de Strefi ne sera pas bétonnée ». Sur l’île de Paros, il compare le mouvement à celui des gilets jaunes : les gens en ont eu ras le bol, à un  moment donné, bien que pas très organisée, leur révolte a pris très vite une allure politique. Bien souvent, le nombre peut changer les choses.

Il loue la diversité dans les luttes, car chacun a son histoire, son parcours, ses origines. L’uniformité c’est le désir des fascistes, uniformité raciale, ethnique, culturelle (projet capitaliste), « nous on est pour une société basée sur la diversité, il faut le montrer et en premier lieu dans le mouvement social » (fortement applaudi).

Illustration 8

Une intervenante se demande, face à la contradiction entre ruines et partage, si les ruines ne vont pas écraser le partage : « Vous parlez d’organisation horizontale, or dès qu’il y a organisation il y a hiérarchie. Même dans le film il y a des personnes peut-être au-dessus des autres. En voulant contester une autorité est-ce qu’on n’en crée pas de nouvelles ? »

YY répond sur l’intelligence collective : la contestation de l’autorité c’est aussi pour dire que ceux qui gouvernent ne sont pas plus intelligents que nous. Liberté, Égalité, Fraternité doivent être des actes, pas seulement des mots. L’intelligence collective doit être mise en œuvre. Le titre Nous n’avons pas peur des ruines peut être interprété différemment, il peut provoquer des malentendus mais c’est comme un titre de poème, chacun se l’approprie à sa façon. Le film contient beaucoup de chansons, et cartons de citations, parfois poétiques, les personnages eux-mêmes sont un peu romantiques révolutionnaires, c’est-à-dire précis dans l’action et en même temps romantiques. Ce titre est ainsi une métaphore, donner à voir autrement pour penser autrement. Victor Hugo disait : « un poète c’est un monde enfermé dans un homme ».

Non seulement on dit No pasaran mais le sous-titre précise : Nous portons un monde nouveau dans nos cœurs. Et si on veut pousser la métaphore : on vieillit, c’est pourquoi nous n’avons pas peur des ruines ! Le titre a été choisi par les compagnons et camarades, 13 ans ont passé, ils ont vieilli.

Dans la salle, Esther rappelle les pratiques en Mésopotamie, culture sur brûlis, à chaque fin de saison on brûlait tout et avec compost et graines portées par les oiseaux ça repoussait, peut-être que la culture c’est comme l’agriculture, si on crame tout ça repoussera !

YY répond : « ils ont cherché à nous enterrer mais ils savaient pas que nous étions des graines ». Il se dit très optimiste bien que l’on soit complètement dans la dystopie, le contraire de l’utopie : la catastrophe, ce sont les ruines, on n’est pas dans l’hédonisme du dernier jour où tout serait foutu : nous sommes encore capables de changer le cours des choses, l’affaire n’est pas terminée, plein de signes montrent qu’on peut réussir.

Le film montre combien on se découvre soi-même dans la rencontre à l’autre (comme le témoignage de la jeune Irakienne très émue qui dit combien elle s’est révélée à elle-même en étant accueillie à Exarcheia).

À la fin des échanges (que j’étais chargé d’animer en l’absence de l’équipe de Ciné 32 présente au Festival de Cannes), j’ai demandé à Yannis quels étaient ses projets, un autre film ? Il a répondu qu’il ne se reconnaissait pas comme cinéaste : il écrit également, il fait plein de choses. Il se reconnait dans le mouvement social où il y a deux éléments qui compte plus que tout : l’amour et la révolution ! Inutile de dire, que pour ces mots et pour tout ce qui a précédé, Yannis est ovationné.

*** 

. Nous n’avons pas peur des ruines sera bientôt visible en accès libre sur Internet dès qu’il aura été traduit en 14 langues.

Accès libre aux films précédents de Yannis Youlountas :

Illustration 9

. Nous ne voulons plus vivre comme des esclaves. 

. Je lutte donc je suis.

. L’amour et la révolution.

. Convois solidaires : Yannis Youlountas a organisé plusieurs convois solidaires. Son Blog YY http://blogyy.net/ donne des informations quand ils ont lieu. Par ailleurs, ce blog fournit de nombreux textes. Un des plus récents : message de Giorgos Kalaïtzidis, membre du groupe anarchiste grec Rouvikonas, lu par Yannis au rassemblement des Glières le 12 mai, ainsi qu’une information sur la condamnation qui est tombée visant Giorgos : six mois de prison avec sursis pour incitation à la révolte ! C’est-à-dire une interdiction à s’exprimer pour dénoncer les injustices. Giorgos a contesté cette « criminalisation de la parole des opposants politiques » et annoncé « son refus de se soumettre ».

. Le quartier populaire d'Exarcheia lutte pour sa survie, par Isabelle Karaiskos, Reporterre, le 7 novembre 2022.

Sur Social en question :

. Je lutte donc je suis, 12 novembre 2015.

. Faire condamner la Troïka pour la tragédie grecque, 3 mars 2015.

.  Petits billets pour la Grèce (1), Petits billets pour la Grèce (2), Petits billets pour la Grèce (3), Petits billets pour la Grèce (4).

. voir également la page Facebook de Yannis Youlountas. J’ai moi-même sur ma page Facebook évoqué depuis des années l’engagement militant de Yannis, partagé ses posts et des infos sur la Grèce.

Billet n° 805

Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique. Parcours et démarche : ici et "Chroniqueur militant". Et bilan au n° 700 et au  n° 600Le plaisir d'écrire et de faire lien (n° 800).

Contact : yves.faucoup.mediapart@free.fr ; Lien avec ma page Facebook ; Tweeter : @YvesFaucoup

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