C’est pourquoi nous dénonçons l’absence d’aide à des mineurs en exil et réclamons que l’Aide sociale à l’enfance remplisse totalement sa mission en protégeant tous les mineurs qui sans aide sont en danger.
Dans le prolongement de la journée Internationale des Droits de l'Enfant, le collectif "Accueil de merde" appelle à un rassemblement vendredi 23 novembre 2018 à partir de 16h sur la place qui fait face au siège parisien de la Croix Rouge Française, rue Didot dans le 14e. Y seront installées des "chambres d'enfants" et des "salles de classe" en toile. Explications :
Ce matin ils étaient environ 150 à venir prendre leur petit déjeuner, soit 150 individus, 150 corps, 150 histoires. Magali du collectif Ptit Dej Solidaire (fruit de la fusion entre le Ptit Dej à Flandre et Quartier solidaire) nous en raconte quelques bribes.
L'agriculteur et militant des droits humains de la Roya était venu dans la Drome assister à l'avant-première du film "Libre". Des hommes s’en sont pris à lui en lui jetant de la farine au visage. Accueil De Merde dénonce l'inaction des pouvoirs publics contre Génération Identitaire et soutient Cédric Herrou, toujours sous le coup de la justice pour "délit de solidarité"
Ça n'a pas été simple de maintenir un service de distribution de petits déjeuners aux exilé-e-s dans le nord-est de Paris durant l'été. La rentrée est (enfin) là, c'est l'heure des bilans et de nouvelles perspectives pour les collectifs engagés. C'est l'heure de nouvelles actions comme la collecte alimentaire de ce samedi, histoire de faire le plein pour l'hiver.
Vendredi matin, les 28 pays de l’UE trouvaient « un accord » sur la question migratoire à Bruxelles. Pendant ce temps-là, l’Aquarius accostait à Marseille, Malte lui ayant refusé tout accès à ses ports, même sans exilé-e-s à bord. Occasion pour nous de remettre les 250 gilets de sauvetage du Sénat à l'association SOS Méditerranée. Occasion de dénoncer le naufrage moral des naufrageurs d'Etat.
Caroline [prénom modifié] est une de ces héroïnes invisibles du nord-est de Paris qui aident les exilé-e-s parfois jusqu'à l'épuisement. Il faut dire que la tâche est immense quand, individu, on pallie au non-accueil d'un Etat. Elle explique pourquoi elle fait ça !
“Les nouveaux nous demandent comment faire, témoigne Jérôme. Nous leur disons : ‘Vous pouvez faire comme ça, mais vous pouvez aussi faire autrement.’” Jeune retraitée de 63 ans, Sylvie est une des dernières recrues : “Je suis hyperactive, il fallait que je bouge. J’ai donc répondu à l’appel des bénévoles lancé sur Facebook.”
500 migrant-e-s au petit déjeuner de ce matin... Comme quoi on a beau essayer de cacher, on a beau disperser, gazer, matraquer, enfermer, se voiler la face ou mentir, se renvoyer la balle entre pays, les exilé-e-s sont toujours là !
8h30, je suis rue de Condé, à l'extérieur du Sénat, 348 gilets sont déversés devant la porte : "l'’état noie le droit d’asile". 13h manifestation/rassemblement, interdiction de poser un pied sur la route : "non à la loi asile et immigration, non au délit de solidarité!" 14h30, les débats commencent dans l’hémicycle, j’y suis.