Trente ans de laxisme… Trente ans d’oubli. Trente ans où les pouvoirs publics se sont voilés la face. Trente ans où la liberté d’expression recule, sous la pression de groupes intégristes ennemis de la République. Déjà en 1988, la liberté d’expression était attaquée à la bombe par des intégristes… catholiques.
Voici donc que la dystopie de 2020 ouvre un nouveau chapitre. 20 millions de personnes en France vivent désormais sous le régime d’exception du couvre-feu. Le coronavirus, une situation exceptionnelle ? Vraiment ?
Régime d'exception, état d'urgence sanitaire, pouvoirs spéciaux. Dans tous les pays, c'est le branle-bas de combat général pour opposer la puissance publique à une pandémie qui, sans intervention coercitive et massive est en capacité de faire des millions de morts à travers le monde. Preuve éclatante de la force des nations à s'unir face à l'adversité ?
Voici donc la grande déflagration politique du pays. Derrière nous, un système politique à bout de souffle, devant nous l’inconnu total. Nous voilà dans la situation redoutée d’un fascisme renouvelé opposé au fascisme ultra-libéral, qui a permis à Trump de l’emporter. L’espoir demeure pourtant dans une nouvelle donne à gauche. Avec nous souffle l’Histoire, et l’honneur de résister à la facilité.
Nous y sommes, c’est dimanche. Nous y sommes, à la croisée des chemins. Nous y sommes enfin, face au grand choix du siècle, face à la grande décision qui devra décider, in fine, de la survie ou de la mort de notre planète, et de notre humanité.
Le courage est partout. Il arrive qu’il ne vienne pas d’où on l’attend. Non, il n’y a pas eu que la gauche intellectuelle pour se dresser face à l’ombre du nazisme en Allemagne. Voici l’histoire d’un journaliste.
Enième confirmation que la politique n’est qu’une vaste blague, une vaste fumisterie, qui joue dangereusement avec les espoirs et les peurs des citoyens. François Fillon, avant même d’être président, avant même la clôture des dépôts des 500 parrainages nécessaire pour se présenter à l’élection présidentielle, enterre l’une de ses promesses de campagnes, la république irréprochable.