Monsieur Macron, il est de votre devoir de briser le blocus de Gaza, il est du devoir de l’Europe de le briser également. Assez de morts, assez de tragédies, de nuits sans sommeils, de douleurs intolérables, de générations polytraumatisées, bon sang, combien de temps Israël continuera ses exactions sans que personne ne daigne l'arrêter dans son entreprise criminelle.

Qu’est ce qui aujourd’hui rend possible un massacre documenté en live sur Instagram, une famine organisée par un état colonial en totale roue libre, une criminalisation de la solidarité avec la Palestine, et avant tout, une absence totale de compassion à l’encontre d’un peuple tout entier qui depuis 1948 n’est plus en mesure de décider seul de son destin?

Je publie ici mon courrier envoyé à mon député, dans lequel je lui fais part de mes inquiétudes quant aux récentes annonces de Trump sur l'annexion de Gaza, mais aussi sur la loi immigration voulue par M. Retailleau, qui verrait le retour du délit de séjour irrégulier.

Qu’avons-nous fait en 435 jours, si ce n’est trahir le destin d’un peuple tout entier ? Que pouvons nous écrire d’autre que notre colère est immense, mais qu’elle reste ridicule face à notre impuissance et désespoir face aux atrocités en cours à Gaza ?

Salariés de la restauration, mais aussi de tout autres secteurs qui pourront jouir de cette loi infâme; il est de notre devoir d’afficher notre solidarité avec nos collègues, qui n’auront pas accès aux mêmes droits et liberté que nous, et défendre les bases d’une humanité qui a depuis bien longtemps quittée notre gouvernement, en pleine dérive extrême droitière.

Nadir Dendoune est écrivain et journaliste. Il a également vu son exploit, celui de gravir l’Everest sans expérience aucune, adapté au cinéma avec le film « L’ascension ». Rencontre avec celui qui se surnomme « Le tocard » à l’occasion de la sortie de son quatrième livre, « Nos rêves de pauvres ».

Après l'affaire du lycée Suger à Saint-Denis, et l’interpellation de plus de 50 élèves par la police le jour des incidents, les débats ont été relancés sur l'enseignement en banlieue et les moyens alloués par l’état pour venir en aide au corps enseignant. Rencontre avec deux actrices de l'éducation nationale, exerçant en banlieue parisienne.