Ce travail de déchiffrage et de décryptage s’inscrit clairement et explicitement dans le cadre du Hirak. Il n’est donc pas neutre, si tant est qu’on puisse l’être sur ce type de sujets. Il ambitionne, en puisant dans mon expérience pédagogique et de recherches, de contribuer à éclairer les citoyens mobilisés et à montrer les enjeux qu’ils sous-tendent.
La condamnation de Yacine Mebarki par le tribunal correctionnel de Khenchela (est de l'Algérie) à 10 ans de prison en première instance, réduite à un an en appel est inique. Son crime : il avait revendiqué la laïcité dans un article publié sur Facebook. Il doit être acquitté et libéré !
Kamel Daoud soutient la liberté d'expression pour Charlie Hebdo mais justifie son absence en Algérie et la condamnation de Khaled Drareni à deux de prison ferme
Des Prix Nobel de la paix, des universitaires, des écrivains, des magistrats, des artistes, des journalistes et des militants des droits humains de toutes les régions du monde, affirment leur solidarité avec la lutte du peuple algérien pour les libertés démocratiques et la libération des prisonniers d’opinion et politiques.
Producteur marginal de pétrole, l'Algérie subit de plein fouet la guerre des prix qui fait rage sur le marché mondial pétrolier, aggravant ainsi sa vulnérabilité. Et les périls qui la menacent aujourd’hui relèvent d’abord et avant tout de la responsabilité de ceux qui ont accaparé l’Etat et ses ressources depuis son indépendance si chèrement acquise.
Le printemps berbère constitue une rupture inédite dans l’histoire de l’Algérie. 40 ans plus tard, le combat pour le pluralisme politique, les libertés démocratiques et la diversité culturelle et linguistique rejaillissent avec le Hirak . Se pose plus largement la question de la nation et de ses composantes.
En Algérie et dans d’autres pays, les régimes autoritaires profitent du confinement et de l’impossibilité de manifester pour accentuer la répression sur les opposant.e.s. Dans un communiqué signé en commun par des organisations maghrébines et françaises de défense des droits humains, nous avons dénoncé cette politique répressive, en particulier du pouvoir algérien.
Nous sommes à la veille d'un pic de contaminations qui risque d'être tragique. A la menace du Coronavirus s'ajoutent les agressions du pouvoir contre les libertés. Son objectif : reprendre la main et réduire au silence les voix discordantes. Des voix algériennes réagissent !
Alors que le Hirak a décidé de suspendre toutes les manifestations publiques et appelé les Algériens au respect des règles de confinement, le pouvoir autoritaire en profite pour durcir sa politique répressive à l'encontre des militants du Hirak.
Que cela soit clair, les Algériennes et les Algériens ne cessent de le clamer, il n’est nullement question d’une demande d’ingérence d’une manière ou d’une autre, d’une attente de « conseil » ou « d’expertise » es-démocratie. Il s’agit de rappeler à l’Europe et à son Parlement leurs engagements contractuels qui les obligent.