Mme Borne a bien fait de rappeler les origines du FN/RN avec le pétainisme. Mais pourquoi "oublier" le lien de ce mouvement avec le système colonial et avec l'OAS ?
Nous sommes le 5 juillet 2022 et l’Algérie fête le soixantième anniversaire de son indépendance. Celle-ci fut chèrement et douloureusement acquise après 132 ans d’une colonisation particulièrement meurtrière et déstructurante. Les Algérien.nes ont payé le prix du sang pour la recouvrer, prix de nombreux sacrifices et traumatismes durables : matériels, sociaux, psychologiques, humains.
Nous sommes le 5 juillet 2022 et l’Algérie fête le soixantième anniversaire de son indépendance. Celle-ci fut chèrement et douloureusement acquise après 132 ans d’une colonisation particulièrement meurtrière et déstructurante. Les Algérien.nes ont payé le prix du sang pour la recouvrer, prix de nombreux sacrifices et traumatismes durables : matériels, sociaux, psychologiques, humains.
Au moment où le régime autoritaire en Algérie lance sa énième campagne dite de « Lem echeml » [concorde civile] tout en verrouillant tous les espaces d'expression et que près de 300 détenu.es politiques ou d’opinion croupissent arbitrairement en prison, Mr Chérifi se livre à des propos consternants en évoquant «un plan de déstabilisation contre l’Algérie».
A travers ces notes (la cinquième aujourd’hui), en puisant dans mon expérience pédagogique et de recherches, j'essaie de contribuer à éclairer les citoyen.ne.s sur les diverses questions économiques et sociales et à montrer les enjeux qu’ils sous-tendent.
Ce travail de déchiffrage et de décryptage s’inscrit clairement et explicitement dans le cadre du Hirak. Il n’est donc pas neutre, si tant est qu’on puisse l’être sur ce type de sujets. Il ambitionne, en puisant dans mon expérience pédagogique et de recherches, de contribuer à éclairer les citoyens mobilisés et à montrer les enjeux qu’ils sous-tendent.
La condamnation de Yacine Mebarki par le tribunal correctionnel de Khenchela (est de l'Algérie) à 10 ans de prison en première instance, réduite à un an en appel est inique. Son crime : il avait revendiqué la laïcité dans un article publié sur Facebook. Il doit être acquitté et libéré !
Kamel Daoud soutient la liberté d'expression pour Charlie Hebdo mais justifie son absence en Algérie et la condamnation de Khaled Drareni à deux de prison ferme
Des Prix Nobel de la paix, des universitaires, des écrivains, des magistrats, des artistes, des journalistes et des militants des droits humains de toutes les régions du monde, affirment leur solidarité avec la lutte du peuple algérien pour les libertés démocratiques et la libération des prisonniers d’opinion et politiques.