Quand le pouvoir corrompt jusqu'aux âmes les plus intègres : le cas de Marc Ona Essangui illustre parfaitement comment les sirènes du pouvoir peuvent transformer un défenseur des causes justes en simple porte-voix d'un régime militaire.
Le 9 mai 2025, dans une cérémonie empreinte de solennité au siège du ministère des Hydrocarbures, Marcel Abeke a officiellement transmis ses fonctions à son successeur après 19 mois d'une gouvernance qui aura marqué un tournant décisif pour le secteur pétrolier gabonais.
La consécration d'Henri Claude Oyima comme grand argentier du Gabon dévoile l'ultime étape d'une stratégie d’infiltration : la capture de l'État par un banquier qui refuse d'abandonner son empire privé BGFIBank et sa machine à cash Nahor Capital.
Le 5 mai 2025, le Gabon s'interroge : Henri-Claude Oyima peut-il réellement être super-ministre tout en dirigeant BGFI Bank ? Cette double casquette au sommet de l'État soulève des doutes légitimes.
En ce 1er- Mai, célébré universellement comme la Journée mondiale des travailleurs, au-delà des manifestations et défilés protocolaires, subsiste une réalité préoccupante : les conditions laborieuses et souvent précaires que connaissent encore nombre de salariés à travers le monde.
La Côte d’Ivoire marche-t-elle vers une présidentielle tronquée, verrouillée par des exclusions arbitraires et une liste électorale aux allures de fourre-tout ?
L'onction présidentielle gabonaise du 12 avril vient de consacrer l'ancien chef de la junte militaire, Brice Clotaire Oligui Nguema, avec un score plébiscitaire dépassant les 90 %. Ce résultat sidérant interpelle sur la quintessence même du changement politique dans cette nation d'Afrique équatoriale.
Oligui Nguema promet au Gabon renaissance et prospérité, mais son "nouveau Gabon" masque une réalité implacable : recyclage du pouvoir sous-vernis civil.
Derrière les ambitions présidentielles de Gninga Zenaba se dissimule une candidature creuse, où l'indigence programmatique le dispute à un opportunisme politique à peine voilé.