Le blog de ANTONIO MANUEL

Annie est une enseignante , passionnée par son métier. Quand elle délivre son enseignement, ses élèves comprennent qu'un étrange lien la rattache à la littérature. Le diagnostic soudain d'un cancer du poumon incurable, remet en question son existence... Il ya ses amis Kévin et Arnaud mais comment l'aider? Annie va mourir sans connaître le bonheur...

L 'intrigue romanesque assure le maintien de l'intérêt d'un lecteur qui, à son insu, apprend tout ce qu'il est indispensable de savoir pour avoir une excellente note à l'épreuve de philosophie du baccalauréat! https://www.youtube.com/watch?v=cwE4T5g60yA&t=46s//////////// http://l-enigme-du-bonheur.webnode.fr/

L'homme est le seul être vivant doué d'une conscience réléchie qui a pour fonction l'interrogation constante, l'etonnement permanent. Montaigne est un exemple parfait de cette faculté de penser, et de se penser, en se demandant pourquoi la distance, établie par la conscience, de soi à soi, laisse jaillir une myriade de questions dont les réponses ne cessent de nous insatisfaire.

Le corps et l'esprit, le matérialisme et l'idéalisme, l'animalité du corps opposée à la désincarnation de l'âme...Qu'est-ce donc qu'un homme? Se doit-il de privilégier ce qui le distingue du règne des vivants en méprisant la chair qui le compose et vénérant l'esprit qui lui permet, grâce à son intelligence et à sa volonté, de refuser la dictature de la nature et sa soumission aux instincts?

Si, comme beaucoup d'entre nous, vous êtes actuellement, à quelques jours des élections, confrontés à une indécision oscillante qui vous persuade, un jour, de voter pour tel(le) candidat(e), le lendemain pour tel(le) autre, alors je vous propose de réfléchir à quelques questions fondamentales qui devraient faciliter votre choix.

Nous entretenons avec le monde qui nous entoure une relation à la fois sensible et intellectuelle, sans jamais néanmoins obtenir la certitude que notre appréhension de sa réalité devrait être de l'ordre de la réception, de l'accueil de ce qu'il a à nous offrir ou encore de la domination, de la maîtrise technique et offensive.La vérité est dans l'ambiguïté de notre esprit incarné...

Nous entretenons avec le monde qui nous entoure une relation à la fois sensible et intellectuelle, sans jamais néanmoins obtenir la certitude que notre appréhension de sa réalité devrait être de l'ordre de la réception, de l'accueil de ce qu'il a à nous ofrir ou encore de la domination, de la maîtrise technique et offensive.La vérité est dans l'ambiguïté de notre esprit incarné...

A chaque page des "Essais", Montaigne semble nous dire : "Ne voyez-vous donc pas, en me lisant chaque jour, que je suis engagé dans une voie sans retour? A mon corps défendant, en dépit de ma raison souveraine, ne comprenez-vous pas que l'écriture exulte en moi comme un vin de Champagne?

Aujourd'hui, l'écriture est utilisée dans certaines formes de psychothérapies. On en connaît les bienfaits, les vertus, aussi bien sur le plan cathartique que sur les plans euristique et fondateur du moi. Montaigne en a fait l'expérience, au XVIè siècle, le jour même où il a décidé de se retirer pour apprendre à mieux vivre, pour savoir comment accepter la consciente cruauté de notre finitude.

Qui suis-je? L'enfant idéal que mon père voyait en moi? Le prolongement de son être auquel ma mère m'identifiait? Suis-je mon corps? Le cas échéant, mon corps penserait-il donc? La pensée serait un épanchement du corps, sa matérialité vocable audible?