Des points de vue, des idées, parfois des coups de gueule — toujours sincères.
Sur ce blog, j’explore ce qui me questionne, me passionne ou m’irrite : société, culture, médias, ville, futur… rien de1…
figé, tout évolue.
J’écris pour comprendre, pour partager, pour élargir mes horizons — et peut-être les vôtres.
Pas de ligne éditoriale rigide : juste une envie constante d’apprendre, de confronter les idées, et de faire vivre l’écriture au présent.
Caroline Grandjean s’est suicidée le jour de la rentrée. Harcelée par sa hiérarchie, ignorée par l’Éducation nationale, elle est morte dans le silence institutionnel. Ce n’est pas un drame isolé, c’est un symptôme. Et tant que les responsables seront couverts, d’autres suivront.
Alors que la France vacille, François Bayrou joue les pères la morale. Il brandit la dette comme une menace, les économies comme un remède, et l'effort comme un devoir sacré. Mais derrière ses sermons sur la "responsabilité", se cache un vieux monde épuisé, incapable de penser autrement que par le sacrifice des plus faibles.
La mort de Jean Pormanove n’est pas un fait divers : c’est le symptôme d’une société qui tolère, finance et applaudit la cruauté. Un business de la violence s’est installé sous nos yeux, avec la complicité des plateformes, l’inaction des pouvoirs publics et la passivité d’un public devenu voyeur.
Pendant que les Français comptent leurs litres, l’État continue d’arroser les puissants. Agriculture industrielle, tourisme de luxe, industrie : les dérogations pleuvent, les méga-bassines se creusent, et les robinets se vident. Jusqu’à quand tolérer ce partage inégal d’une ressource vitale ?
J’ai lu, avec attention et même une certaine tendresse, le billet intitulé « Et si tout n’était pas foutu ? ». Et j’aimerais croire, moi aussi, à cette France qui résiste par le bas. Mais à force de trop croire aux signaux faibles, on risque d’oublier la brutalité des rapports de force réels, et le prix du silence imposé aux vaincus.
Sous couvert de rigueur, le gouvernement taille dans ce qui reste de commun. Deux jours fériés rayés, des aides gelées, une austérité qui ne dit pas son nom — sauf quand il s’agit de rassurer les marchés. Pendant qu’on presse toujours les mêmes, les grandes fortunes, elles, passent entre les mailles.
Derrière les vitrines dorées de l’Art déco, une réalité bien moins reluisante : celle d’un pays où l’art devient un privilège de classe. Pendant que l’élite culturelle parade, les quartiers populaires voient disparaître jusqu’aux médiateurs. On parle de « démocratisation », mais c’est l’exclusion qu’on organise.
Sous prétexte d’austérité, le pouvoir continue de s’en prendre à ceux qui travaillent, peinent, soignent, élèvent, éduquent. Derrière le discours sur l’effort collectif, c’est toujours la même obsession : faire payer les plus vulnérables, et maintenir la suspicion sur ceux qui tiennent le pays à bout de bras.
La Grèce vient de suspendre, pour trois mois, toutes les demandes d’asile sur son sol – un coup de force inédit qui piétine le droit international. Cette décision choquante illustre l’agonie lente et programmée du droit d’asile, de la dignité humaine et du devoir de solidarité en Europe, sacrifiés sur l’autel d’une politique migratoire sécuritaire et déshumanisante.
Derrière l’image apaisante du bien-être se cache une réalité bien moins vertueuse. Yoga, fitness, beauté « naturelle », alimentation bio… Sous couvert d’écologie, ces industries alimentent pollution, greenwashing et exploitation sociale. Un secteur qui pollue plus qu’il ne répare.