Une escroquerie parmi les plus intolérables : le respect de l'enfant proclamé par la Manif pour tous. Si la question de la pédophilie dans l'Eglise est maintenant bien documentée, il faut comprendre que la violence exercée contre les enfants a longtemps tenu lieu de méthode éducative chez les catholiques (chez les autres aussi mais ce n'est pas une excuse.) Jusqu'à nos jours.
Hommage, temps de recueillement, minute de silence… l’imprécision de la formulation ne fera pas oublier l’empressement de l’Education nationale à mettre en œuvre une nouvelle opération de communion nationale chargée de faux semblants et d’ambiguïté.
La nouvelle attaque de Blanquer contre les mères de famille musulmanes, dans la plus pure dialectique de l'extrême-droite, confirme le virage ouvertement raciste de la laïcité "à la française" et, hélas, de sa déclinaison scolaire.
Après avoir saboté le mouvement social (saison 1), les gilets jaunes lancent leur second chantier (saison 2) : le sabotage de la lutte pour le climat. Avec, bien sûr, la collaboration de Mediapart.
La mort de Steve ? Une bénédiction pour tout un petit monde politique qui voit là l’occasion de se refaire une virginité dans un domaine où il s’est tant compromis. Mais aussi pour Mediapart (et d'autres avec...) qui y trouve un sujet vendeur et propre à conforter sa ligne populiste.
Une justice à l’image de cette république : glauque. La procureure de Nanterre n’a rien trouvé à redire à l’interpellation violente et humiliante de lycéens à Mantes-la-Jolie en décembre dernier.
Militarisation de l’éducation, discipline abrutissante, patriotisme exacerbé : la phase test du SNU aura confirmé et même renforcé toutes les craintes déjà exprimées sur le dispositif, notamment sur le rôle malsain qu’y joue l’Education nationale.
Au menu du SNU, une visibilité obsessionnelle de la Marseillaise pour un dispositif qui se confirme comme un encasernement en bonne et due forme. Une pitrerie qui pourrait faire rire si elle n’était le signe d’une surenchère identitaire sans fin dont l’éducation est la cible depuis plusieurs années.
Aujourd’hui, lancement officiel du SNU (service national universel) : une période d’encasernement obligatoire, à forte dimension militaire, imposée à tous les jeunes de 15 ans (on a même vu, aujourd’hui des élèves de 3e incorporés !). Une initiative accompagnée par un silence assourdissant des enseignants et des milieux éducatifs.
Le 4 juin, une vingtaine d’associations ont signé avec Attal une convention de partenariat pour le SNU. A quelques jours du lancement du dispositif, les milieux éducatifs confirment qu'ils ne se sentent toujours pas concernés.