Mme Fioraso s'est adressée aux grenoblois dépités. Elle semble aller dans le sens de M. Valls pour une prolongation de l'état d'urgence ad vitam aeternam : "...tant que cette menace ne sera pas levée". Le reste n'est pas d'un intérêt fracassant, si ce n'est la rhétorique employée pour exprimer un désaccord relatif sans froisser sa famille gouvernementale.
Cette affirmation de N. Ahmed Bari au micro de RFI (*), éditorialiste du journal burkinabé L’événement, n’étonnera personne ayant fréquenté la société du Burkina Faso. L’intolérance, symptomatique des marques terroristes AQMI Daesh et consorts, n’y est pas perceptible. Ce qui n’a malheureusement pas empêché la sanglante attaque par la filiale Al Mourabitoun, pour des raisons exogènes
François Hollande décoche la déchéance de nationalité qui sera soumise au vote dans le cadre du projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation »
Maintenir le réchauffement climatique « bien au dessous de 2 degrés ». Cet objectif engage moralement les 154 pays signataires de l’accord issu de la 21ème Conférence des Parties. Concrètement, aucun mécanisme crédible ne le garantit. Ce qui revient à transférer le fardeau du champ politique vers le champ citoyen.
Face à la "horde d'insoumis", les burkinabés ont réagi avec une efficacité qui ne doit rien au hasard. Outre leur courage à braver la mort, voici quelques clés d'une mobilisation à toutes les échelles de la société, enrichie de témoignages franco-burkinabés du collectif CCCDBF et d'un extrait sonore d'une responsable du parti UNIR-Parti Sankariste. Un aspect peu traité dans les médias français. La question "à qui fait peur ce peuple?", en dehors d'une certaine évidence, requiert une enquête pointue pour éviter de tomber dans la marmite du complot simplificateur et caduque.