La liberté d’expression est souvent célébrée comme un droit fondamental. Pourtant, entre manipulations politiques, lynchages médiatiques et désinformation, cette liberté se retrouve paradoxalement étouffée. Cet article explore comment les narratifs orchestrés, les réseaux sociaux et les faits divers détournent la parole et polluent notre capacité à penser et débattre librement.
La Tunisie ressemble de plus en plus à un corps sans tête pensante : des élites qui s’agitent, des coalitions de façade, et une société prise en otage par l’illusion du paraître. Derrière ce théâtre d’ombres, des mains invisibles tirent les ficelles et dessinent un scénario où la nation n’a plus la maîtrise de son destin.
Dans nos salons et sur les réseaux, certains se croient indispensables. Ils se coalisent pour paraître plus qu’ils ne sont, critiquant tout et construisant peu. Parmi eux, les architectes-sauterelles : partout où ils passent, ils rasent ce qui pourrait pousser, laissant derrière eux un vide de vanité et de prétention.
On pourrait croire que l’opacité des agences d’architecture cache des intentions frauduleuses. En réalité, elle résulte surtout de deux facteurs : un déficit de culture managériale et la singularité intrinsèque du métier, qui rendent la gestion illisible et tout audit quasi impossible, posant un vrai défi à la transparence professionnelle.
L’Hôtel du Lac à Tunis reflète le cirque d’une élite déconnectée : valans et vendeurs de vent se drapent dans la vertu tandis que la vraie ville s’efface. Le patrimoine, lui, n’appartient qu’à ceux qui savent s’en inspirer
Une méditation sur l’écriture solitaire et la rencontre silencieuse entre l’écrivain et le lecteur. Quand les mots deviennent refuge, miroir et compagnon, et qu’une trace mystérieuse persiste au-delà des pagz
La Tunisie, jadis miracle civilisationnel, se retrouve engluée dans un système où la culture se folklorise et l’art se vend au plus offrant. L’architecte, complice ou victime complaisante, participe à l’enterrement de notre héritage. Il est urgent de briser ce cercle de médiocrité.
Dans nos sociétés, parfois, les hommes semblent trahir l’humanité elle-même. Ce texte est un cri face à ceux qui transforment intelligence, créativité et courage en instruments de médiocrité et de destruction. Il s’adresse au Créateur, mais aussi à nous, témoins impuissants ou complices.
En Tunisie, la culture populaire et la culture institutionnelle s’affrontent, révélant une fracture profonde sur ce qui est légitime. L’architecture, reflet de cette tension, devient un terrain de résistance ou de compromission, tandis que les institutions et l’Ordre des architectes ferment les yeux sur la médiocrité ambiante.