Ce blog est destiné à des éditos rédigés par mes soins autour des questions de société traitées à partir de leur rayonnement dans la culture Hip-Hop et plus précisément dans le rap français. A partir1…
d'un angle philosophique, l'idée est de mettre en parallèle la pensée philosophique et la pensée rapologique.
Alors que le débat sur les violences policières peine à trouver sa juste place au coeur des manipulations médiatiques. Rétrospective de l'activisme politique du milieu HipHop, premier à s'emparer de ces questions à ses risques et périls déjà.
En cette période étrange de confinement, c'est à Annie Leclerc (1940/2006) que vont mes réflexions. Lettre ouverte à celle qui m'a appris à mon corps défendant que pour chérir la vie, encore faut il accepter l'inéluctabilité de la mort et non chercher à tout prix à la vaincre.
Dans les oubliés du confinement, les travailleurs sociaux tiennent bonne place alors qu'ils assurent une mission essentielle: accueillir et protéger en toutes circonstances notamment en maison d'enfants à caractère social (MECS). Face aux symptôme de la société auxquels ils font face quotidiennement, comment font ils en cette période ? Sont ils aidés? Soutenus? Applaudis?
Alors que la lutte contre les discriminations a "le vent en poupe", certaines demeurent tenaces et se renforcent précisément là où l'on pense les combattre. Serait-ce une lutte qui se mord la queue? Penser les discriminations suppose la sortie des assignations sociales définies par les élites en termes de genre, de classe, de milieux, race, etc. Lutter contre induit d'écouter les concernés.
Alors que le milieu artistique se débat dans ses impensés, on continue de censurer des artistes rap. La lutte pour la reconnaissance de cette discipline comme un art à part entière est donc loin d'être finie. C'est dans ce contexte que s'ouvre la cinquième édition du Scred Festival sous le thème du combat les 17, 18 et 19 janvier prochain au New Morning.
Après avoir vu la dimension fondamentalement esthétique du HipHop et sa dimension éducative, c'est désormais sa particularité éthique qui est à l'honneur dans cette dernière partie. Comment soutenir la création HipHop dans une perspective d'émancipation? Comment ces arts favorisent la rencontre avec soi, l'autre et le monde?
Le film «Les misérables» de Ladj Ly est sorti ce mercredi 20 novembre. L'occasion de questionner en image la manière dont notre société considère sa jeunesse, la prend en compte et surtout la protège. Ce film qui évite tous les clichés et les conceptions manichéennes, nous oblige à penser la protection de l'enfance. Merci, Ladj Ly il était temps.
Après avoir vu dans la partie 1 comment le HipHop faisait expérience esthétique en tant qu'art à part entière, c'est sa dimension éducative qui est explorée davantage dans cette seconde partie. Quelles en sont les conditions de réalisation? Comment allier institution et liberté? Comment cette culture vient elle interroger les prérequis et règles académiques dans une perspective évolutive?
Si l'expérience esthétique est fondamentale dans l'éducation en générale et dans l'appréhension de l'histoire de l'art en particulier comme le montrait John Dewey, force est alors pour nous d'interroger comment les arts de la culture HipHop y participent. Comment oeuvrent-ils aussi pour le patrimoine de l'humanité? Comment les utiliser dans une perspective éducative?