Le 13 juillet dernier, j’avais publié dans « Mediapart », un texte sur la « pulsion politique de mort ». Comme si cela ne suffisait pas, l’actualité me force à en proposer un autre, aujourd’hui, sur le même sujet.
La vie politique est plutôt mouvementée, ces temps-ci : violences policières, mises en question de la politique et des choix de l’exécutif…Et pourtant, du côté de la gauche, c’est le silence. Au-delà des effets de la chaleur de l’été, il y a de quoi se poser des questions.
Jusqu’à ces temps derniers, je croyais qu’il existait une séparation entre ce qui est de l’ordre de la pulsion et du désir et ce qui est de l’ordre du politique. Je commence à avoir des doutes.
Jusqu’à ces temps derniers, je croyais qu’il existait une séparation entre ce qui est de l’ordre de la pulsion et du désir et ce qui est de l’ordre du politique. Je commence à avoir des doutes.
Une fois de plus, le pouvoir a cherché l’affrontement. Au lieu de chercher à parler, il a tué. Au lieu de revenir sur cette faute, il a préféré manifester une autorité qu’il avait perdue. Une occasion de plus de s’interroger sa relation entre politique et violence.
Une fois de plus, le pouvoir a cherché l’affrontement. Au lieu de chercher à parler, il a tué. Au lieu de revenir sur cette faute, il a préféré manifester une autorité qu’il avait perdue. Une occasion de plus de s’interroger sa relation entre politique et violence.
Du lundi 26 juin au mercredi 28, le président de la République a rendu visite à Marseille. Un peu comme on va au zoo, ou comme un explorateur découvre une peuplade inconnue. Que retenir de cette visite ?
Le temps de ce que l’on appelle « l’actualité » s’impose à nous. Il nous faut parler de la guerre. Même s’il n’y a pas de mots pour la guerre, il nous faut tenter de la comprendre.
On a l’habitude de fixer la fin de l’Empire romain à 1453, car il s’agit de l’année de la prise de Constantinople par les Turcs. Mais si nous nous trouvions devant une répétition de cet événement ?