Ce qui frappe, dans le débat qui s’est engagé ces temps-ci autour de la demande de la ministre de l’Enseignement supérieur d’une étude sur « l’islamo-gauchisme », c’est, surtout, la médiocrité de cette initiative et de la discussion qui s’engage autour d’elle, qui, en réalité, est une sorte de symptôme de la médiocrité du débat public contemporain.
Comme souvent, dans cette chronique, cela commence par un incident de la vie quotidienne. L’ouvre-porte de l’immeuble dans lequel j’habite est en panne depuis quelques jours. Un voisin, âgé, nous appelle au téléphone pour nous demander si nous le savons et si nous pouvons appeler le gardien pour qu’il prenne contact avec le syndic, afin que l’entreprise qui s’en occupe soit avertie.
Comme souvent, dans cette chronique, cela commence par un incident de la vie quotidienne. L’ouvre-porte de l’immeuble dans lequel j’habite est en panne depuis quelques jours. Un voisin, âgé, nous appelle au téléphone pour nous demander si nous le savons et si nous pouvons appeler le gardien pour qu’il prenne contact avec le gardien, afin que l’entreprise qui s’en occupe soit avertie.
Sans doute importe-t-il, dans une forme d’urgence, de mettre en œuvre ce que Louis Althusser avait appelé une « coupure épistémologique » dans notre manière de penser le politique.
Une fois de plus, la crise politique issue de l’expérience de la pandémie nous pousse à nous questionner sur les logiques politiques dans lesquelles nous vivons. Il nous faut nous interroger sur les nouvelles formes que prend, aujourd’hui, la résignation et la colère, ces deux modes de confrontation au politique.
Le vocabulaire politique est un de ceux qui changent le plus vite, à la fois parce qu’il est très sensible aux évolutions de la vie sociale et politique et parce qu’il est très soumis aux pouvoirs. Un nouveau mot a, ainsi, fait son apparition, dont il importe que nous parlions : « pandémictature ».
Les politiques engagées dans de nombreux pays dans le cadre de la prévention du Covid-19 nous amènent à réfléchir à l’articulation entre économie politique, santé publique et morale.
L’année 2020 vient de s’achever, et, et avec elle, se sont achevées aussi les commémorations du congrès de Tours du parti socialiste, à l’issue duquel les communistes ont quitté ce parti pour fonder le Parti communiste français. Sans doute est-il temps de s’interroger aujourd’hui sur ce qu’est devenu le projet communiste.
La semaine dernière, nous avions abordé ici la question de l’espace méditerranéen et de son devenir. Nous souhaitons poursuivre ce questionnement aujourd’hui.
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