Des Insoumis ont eu une drôle d’idée : et si, devant son incurie et son incapacité à former un gouvernement plus d’un mois après la dissolution de l’Assemblée et l’élection d’une nouvelle, se décidait une destitution du président ?
Le président a fait savoir qu’il engagerait les consultations en vue de nommer un premier ministre et un gouvernement « dans la semaine du 19 août », c’est-à-dire plus d’un mois après les élections législatives et la démission du gouvernement Attal. Cela donne à réfléchir.
Notre monde est entré dans un nouvel âge : il est dominé par l’hégémonie de la connexion. Qu’il s’agisse des réseaux, de la substitution de la connexion au politique ou l’utilisation de la figure du réseau dans les appareils de consommation courante, le monde n’existe désormais que s’il est connecté.
Depuis plusieurs semaines déjà, les médias ont sonné l’alerte : à l’approche des Jeux olympiques, une gigantesque stratégie de chasse aux pauvres est mise en œuvre par l’exécutif.
La folie des Jeux olympiques et du Tour de France nous rappelle que, depuis longtemps, les épreuves sportives ne sont plus du sport, mais de simples spectacles. Mais en même temps elles ont un rôle immense dans notre espace public. Réfléchissons un peu à cette folie.
La folie des Jeux olympiques et du Tour de France nous rappelle que, depuis longtemps, les épreuves sportives ne sont plus du sport, mais de simples spectacles. Mais en même temps elles ont un rôle immense dans notre espace public. Réfléchissons un peu à cette folie.
Le macronisme aura, décidément, tout tenté pour détruire l’État et pour, ainsi, plonger notre pays dans l’incertitude. Sa dernière trouvaille aura donc été de concevoir une maladie de nature à le détruire.
Relisons quelques vers de Victor Hugo (Les Châtiments), en les arrangeant un peu :
Soudain, joyeux, il crie « Attal », c’était Ruffin.
L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme.
Pour E. Macron, les élections législatives auront ainsi été un « châtiment ».