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"La bifurcation historique du capitalisme est en train de s'opérer". Entretien radiophonique avec Yann Moulier Boutang, à propos de l'ouvrage L'abeille et l'économiste, aux éditions Carnets Nords.
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Eric Fassin est sociologue, américaniste, à l'Ecole Normale Supérieure. Il se revendique Féministe et cette revendication est au coeur de sa conception du rôle de l'intellectuel et de la place du savoir dans l'espace public. C'est à Michel Foucault qu'il emprunte le terme d'intellectuel-spécifique pour qualifier son engagement.
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Entretien audio avec Mathieu Potte-Bonneville.
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Rencontre radiophonique avec Frédéric Neyrat sous la pluie et les cygnes sauvages.«Le monde de la terre actuelle est mené par des séries d'envoûtements concertés et calculés» nous dit Artaud. Quelle signification autre que délirante accorder à une telle déclaration ?La folie d'Artaud serait entrée en conjonction - en résonance - avec le déni occidental. Elle s'exprime là où l'«Occident» a toujours refusé de s'exprimer sur lui-même - à moins qu'il n'en ait jamais été capable.
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Entretien radiophonique avec Mehdi Belhaj Kacem, à propos de la publication aux Nouvelles éditions Lignes de l'ouvrage Inesthétique et mimésis. Badiou, Lacoue-Labarthe et la question de l'art.
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Rencontre radiophonique avec David Vercauteren, autour de l'ouvrage Micropolitiques des groupes - pour une écologie des pratiques collectives, rédigé en collaboration avec Thierry Müller et Olivier Crabbé. Tout trois ont participé, au Collectif sans ticket et sont membres du Groupe de Recherche et de Formation Autonome (GReFA).
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La webradio A Bout de Souffle porpose un entretien avec Maurizio Lazzarato, sociologue et philosophe, à propos de son dernier ouvrage "Expérimentations politiques". Ce livre est l'étude d'un conflit social, celui portant sur la restructuration du régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle. Mouvement qui a révélé selon l'auteur l'impuissance des grilles de lecture du marxisme à penser les lignes de conflits contemporaines, sûrement et surtout parce qu'il s'agissait et qu'il s'agit encore d'un conflit non pas social mais sur et à propos du social lui-même, de son gouvernement et par là-même du gouvernement des conduites. Ce conflit sera examiné par Maurizio Lazzarato avec la boîte à outils de Foucault, les concepts de Deuleuze et Guattari et la révolution duchampienne.
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A l'occasion de la réédition en poche aux éditions Amsterdam de l'ouvrage collectif "Spinoza et les sciences sociales" sous la direction d'Yves Citton et de Frédéric Lordon, la webradio A Bout de Souffle propose de reparcourir un entretien radiophonique avec Yves Citton, publié lors de la première édition de l'ouvrage.
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Le numéro 16 de la Revue Internationale des Livres et des Idées (RILI) est en kiosque depuis Mars. Avec ce numéro, les auteurs s'interrogent sur la manière dont nous vivons ensemble, sur notre relation au monde, à l'autre et à soi. Comment vivons-nous ?La jeune revue a voulu dédier son dernier numéro, à la mémoire de Daniel Bensaïd, comme pour affirmer l'héritage d'un geste critique, aussi douloureux soit-il pour l'époque.
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A l'origine de cet ouvrage - "Le désoeuvrement chorégraphique. Etude sur la notion d'oeuvre en danse" - il y avait pour le philosophe Frédéric Pouillaude, la tentative d'un discours philosophique sur la danse contemporaine. Très vite un constat s'est imposé : « l'incapacité de la philosophie et de l'esthétique à penser les pratiques chorégraphiques selon le régime commun de l'oeuvre ». Si la danse n'est pas absente des discours philosophiques, surtout depuis le XX° siècle, (Paul Valéry, Erwin Straus, Alain Badiou …) elle n'y est jamais présente au titre d'oeuvre. Le cas de Nietzsche étant particulier, car même s'il parvient à dire beaucoup grâce à la danse, d'elle il n'en dit rien, de sorte que celle-ci agit essentiellement comme un « opérateur métaphorique ». Mais loin d'abandonner le projet d'émettre un discours philosophique sur la danse et particulièrement celle dite contemporaine, l'auteur avance l'hypothèse d'un « désoeuvrement chorégraphique » propre au rapport qu'entretiendrait la chorégraphie avec l'oeuvre. Désoeuvrement qui serait le reflet de cette difficulté pour la philosophie d'aborder la danse sous le régime commun de l'oeuvre.