En chamboulant le temps
En bousculant l'histoire
En martyrisant la chronologie
En travestissant la vérité
En défiant la logique
Et en grimant les personnages
Le bonimenteur vous invite à le suivre
Lorsqu'il1…
vous déclare avec gravité :
« Il advint une bonne fois pour toute !
Qu'il vous faudra bien accroire »
Un grand Bâtisseur ! Il était une fois, il y a bien longtemps de cela, un garçon qui naquit au bord de notre Loire. Nous sommes en un temps où la mémoire se perd et où il est bien illusoire de retrouver trace précise de l'année de naissance d'un enfant quand il est issu d'une famille de serfs. Les registres d'alors ne sont pas restés, sa postérité future ne retint pas le début de l'histoire.
L'hypocrisie scolaire. Il faut reconquérir le mois de juin nous affirment, péremptoires, nos chers décideurs, rois de la formule qui sonne bien ! Pourtant, derrière la façade, le marasme demeure, les derniers jours de juin tournent comme toujours à la farce tandis que le calendrier officiel, sans rire, prétend que l'échéance est programmée au 5 juillet.
Faux rebonds et faux jetons … Nous en avons fini du nouveau feuilleton footballistique. Nos si chers représentants, ces êtres si doués avec leurs pieds qu'ils ont oubliés depuis longtemps à quoi pouvait bien servir leur tête, ont parachevé leur compétition dans le ridicule et l'indignité. C'est désormais une habitude nationale, une marque de fabrique de nos centres de déformation, les plus doués, balle au pied sont des gamins insupportables, des prétentieux et des mal élevés.
C'est pas la Loire à boire ... Il fut autrefois, en une folle et terrible année, grande et violente inondation en notre pays de Loire. Nous étions en septembre de l'année 1866, les gens d'ici en avaient déjà soupé des folies de la dame Liger. Deux crues récentes et violentes avaient saccagé notre Val et laissé bien des tourments dans les mémoires de ceux qui en eurent à pâtir !
Les mâles toujours dominants. Nous allions voir ce que nous allions voir. La parité allait rentrer en fanfare dans les nouvelles mœurs politiques initiées par un Parti Socialiste beaucoup plus ouvert que la troupe phallocrate et misogyne du parti d'en « farce » ! La grosse caisse ne fut qu'un petit triangle rose au tintinnabulement bien clairet !
L'école à la carte Ils ont travaillé une année pour monter un projet en commun avec des homologues d'un autre établissement. Une année de répétitions et de recherches à l'initiative d'un professeur de musique et de deux enseignants. C'est maintenant le temps de la répétition générale, la mise en commun des énergies de ces élèves qui ne se connaissent pas. Le premier spectacle aura lieu ce soir !
Et maintenant, qu'est qu'on fait ? Voilà, c'est fini ! Pour le moment du moins, nous bénéficierons d'un bref répit. Nous sortons fragmentés, épuisés, cocufiés de ce long marathon électif qui comme toujours dans la République a donné un verdict bien loin de la réalité complexe du pays. Sans nuance, sans pondération, sans équilibre ni justice, notre système se donne tout entier au camp légèrement en tête, écrasant les autres sous une amplification malsaine et porteuse de frustration et de colère.
La venelle à quatre sous.Cette histoire se joue du temps et des frontières ! Il était une fois, sur le plus grand fleuve du royaume, la vie bien ordinaire des mariniers de Loire. En ce temps-là, la plus grande part des marchandises qui allaient d'un point à l'autre du pays faisait transit sur notre fleuve majestueux. Il y avait grande presse pour mener à bien tout ce qui pouvait flotter. Les bateaux allaient en tous sens sur une onde qui était en ce temps là tout comme aujourd'hui, bien délicate à la navigation.