L'ordonnance de protection vise à protéger les femmes victimes de violences de la part de leur conjoint. Un décret publié le 27 mai change les règles de fonctionnement. Résultat : obtenir une ordonnance de protection devient quasiment… impossible.
On m’a demandé cette semaine ce que je trouvais le plus difficile dans l’engagement féministe et la lutte contre les violences. Ce n’est ni les paroles des victimes, ni le cyber-harcèlement ni même l’inaction du gouvernement. Le plus dur, c’est l’impunité.
Lundi 20 avril, c’est la reprise de l’école pour la zone C. Des millions d’enfants et leurs parents confinés vont reprendre le chemin de l’école à la maison. Je ne sais pas pour vous mais moi, ça me panique sur les bords.
Dans les formations que j'anime pour #NousToutes, je demande aux participant.e.s de s'entrainer à poser la question « As-tu été victime de violences ? ». Et parfois, on me répond : « Non, je n’y arrive pas ».
A Paris et partout en France, nous sommes descendu.e.s par dizaines de milliers dans les rues pour dire notre colère, notre refus des violences sexistes et sexuelles.
Lors d'un échange sur LCI, Alain Finkielkraut est sorti de ses gonds et m'a interpellée: «Je dis aux hommes : violez. D'ailleurs, je viole ma femme tous les soirs». Ces propos se voulaient ironiques ? Oui. Est-ce quand même un problème ? Oui aussi.