Le ministre de l'Agriculture n'aime pas qu'on s'attaque aux terrains de golf. Il n'a pas de mots assez durs pour les défendre et fustiger leurs détracteurs, quitte à sombrer dans l'hypocrisie la plus crasse.
« Le Conseil d’État suspend en référé la dissolution des Soulèvements de la Terre », et ça s'affole dans les commentaires du Figaro. Mal. Quelques réponses à des gens qui ne les méritent pas.
Et le travail avec. Enfin, par « réformer les retraites », il faut plutôt comprendre « arrêter de casser progressivement le machin pour le remplacer par un système injuste ».
Ou plutôt, qui ne veut pas ? Réponse en deux temps, en expliquant les raisons qu'on peut avoir de vouloir la disparition de bases desquelles partent régulièrement des agressions violentes, puis ce qui cloche dans le processus. C'était l'objet de la conférence organisée par le collectif « Fermons les locaux fascistes », le 23 janvier, dans la mairie du 1er arrondissement.
[Rediffusion] « Crève et fais pas chier », avait déclaré un actionnaire de Total à une militante qui participait à bloquer l'assemblée générale de l'entreprise le 25 mai. Mourir, et en silence de préférence : c'est ce que souhaite Total, pour l'Ukraine et pour toute l'humanité. Heureusement, on peut se passer de Total.
Emmanuel Macron connaît les conséquences de l'expansion du e-commerce. Mais Emmanuel Macron fait tout ce qu'il peut pour aider Amazon à se développer en France, tant pis pour l'environnement, le climat et les emplois.
À Lyon, sur la colline de Fourvière, sa culpabilité s'affiche en format XXL.
Le maire de Lyon a demandé l’aide du gouvernement contre plusieurs organisations d’extrême droite qui sévissent dans la ville. C’est un premier pas, loin d’être suffisant. Clarifions ici les choses : il est plus que temps d'agir face au fascisme, y compris lorsqu'on se revendique écologiste.
La dernière occasion du quinquennat d'Emmanuel Macron de promulguer un texte à la hauteur de l'enjeu climatique et social est passée, et c'est un échec (prévisible). Le gouvernement puis les lobbies ont affaibli le projet de loi jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une coquille vide. Face à cette situation, des centaines d'organisations appellent à une grande mobilisation populaire dans tout le pays.
Ce 27 janvier, je serai jugé à Lyon pour avoir décroché le portrait d'Emmanuel Macron dans une mairie, afin de dénoncer son double discours face à la crise sociale et environnementale. Accusé de « détournement », je risque jusqu'à 100 000 € d'amende et 7 ans de prison. Témoignage.