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Jean Luc Mélenchon vient de rédiger une note sur la "révolution en cours". On apprend d'emblée que l'ex socialiste"jubile". Pourquoi donc, alors que sa candidate a été battue aux élections législatives partielles en Essonne, et qu'on nous annonce une re-percée du Rassemblement National lors des prochaines élections européennes?
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Diviser pour mieux régner. L'astuce est fort simple. Que l'on essaye de distinguer les "gilets jaunes" des casseurs, les "bons colériques gilets jaunes" des casseurs banlieusards ennemis de la République, n'est qu'une vaine manipulation de la réalité. Est "gilet jaune" celui porte un gilet jaune, est casseur celui qui casse. Tout le reste du charabia.
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Les sondages ne cessent de grimper en faveur des gilets jaunes. D'ici la semaine prochaine, il n'est pas exclu que ma dérisoire résistance se transforme en collaboration active; que je me solidarise enfin avec des gens en souffrance. En attendant ma conversion, apportons un peu de lumières dans cette sombre France qui se dessine.
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Le "mouvement des Gilets jaunes" a envoyé aux médias et aux députés un communiqué comprenant une quarantaine de revendications. Celles-ci portent la marque étroite du Social-Nationalisme. On y décèle la réconciliation nationale de Marine Le pen et de Jean Luc-Mélenchon. Tristement vrai. Le National-opportunisme.
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Accusé de viol, perpétré dans une suite new-yorkaise à 3000 dollars la nuit en Mai 2011. DSK sera ensuite démis de ses fonctions du FMI. Disposant de beaucoup d'argent, le système judiciaire américain le permettra de s'acheter une liberté,et donc une innocence, presque parfaite. Rentré en France, en héros victime d'un complot, il mettra un peu de temps avant de se refaire une petite fortune.
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Une cargaison de gilets jaunes vient d'être lâchée depuis le ciel, au coeur d'Hodeida (Yémen). Le charitable donateur: une armée européenne non identifiée. Il y a une semaine, la communauté internationale avait enfin reconnu à ce pays de faméliques, le droit inaliénable d'être en colère, le droit de barrer les airs et les routes, le droit d'exiger la création d'un Haut-Conseil contre la Famine.
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Il y a les gilets jaunes, il y a les casseurs. Il y a les manifestants "bon enfant" (dixit Place Bauveau), il y a des éléments de l'ultra-droite, honte de la république (dixit l'Elysée). Il y a les colériques sages, il y a les colériques furieux. Il y a les indignés qui demeurent républicains, il y a anarchistes qui versent dans la destruction. Pas d'amalgame donc comme on dit.
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De Donald Trump ou d'Hillary Clinton, qui est le plus dangereux? Donald Trump n'a t-il pas paradoxalement sauvé l'Amérique d'une méchante sorcière? Hillary Clinton n'a t-elle pas rendu inévitable la catastrophe Donald Trump?
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"Il faut rapatrier Carlos Ghosn!", signé un édito d'Emmanuel Berreta du Point. Quant à Marianne, désormais dirigé par une certaine Polony, elle titre: "Risque d'OPA sur Renault. Menaces sur l'industrie française." Le Figaro, soucieux également des droits de l'Homme, s'inquiète des conditions de détention du PDG à la sinistre prison de Kosuge. Mais enfin, à quoi rime tout ça?
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Dans les conditions actuelles, toute lutte qui aurait pour seule fin la satisfaction immédiate de ses seuls intérêts, n'est pas une lutte d'avenir, ni du présent, c'est une lutte du passé. La question n'est pas d'approuver ou non les gilets jaunes. Laissons cette interrogation aux sondeurs officiels. Notre critique des gilets jaunes n'est pas d'ordre gouvernemental ou moral, elle est politique.