On a beau être né à la modernité, via, assez jeune, la découverte du surréalisme, on n’en a pas moins négligé « le théâtre surréaliste », moins réputé, il est vrai que la poésie ou la peinture surréalistes. Mais le spectacle de Roger Vitrac au Théâtre de la Ville (mars) et le beau succès de « Ses enfants au pouvoir » marquent une découverte et un questionnement.
C’était en 2003, à Berlin, dans la toujours étonnante salle de la Philarmonie de la villle. Simon Rattle, à la tête de ses « Philarmoniker », crééait le dernier né d’Henri Dutilleux : « Correspondances » pour soprano et orchestre. Au cours de la dernière décennie, malgré diverses maladies graves, et la disparition de Genneviève Joy, sa femme, il avait à diverses reprises remanié sa partition que reprenait un cd tout récent, aux côtés de plusieurs autres œuvres plus ou moins anciennes.
Considérer Richard Wagner sans la dévotion habituelle, s’en moquer mille fois, mais, au moins, aimer sa musique ! Le musicographe Pierre-René Serna, dans sou dernier ouvrage *, non seulement est un contempteur acharné, mais, de plus, pour l’essentiel, il rejette sa musique. On connaît des admirateurs qui vont chavirer !