Une effervescence Japonaise au festival d’Automne à Paris. Takahiro Fujita, auteur, metteur en scène et acteur, adapte un film de Shûji Terayama (1971), entre la réalité et la fiction.
Le projet d’Ahmed Madani « J’ai rencontré Dieu sur Facebook » s’intéresse au destin de la jeunesse des quartiers populaires. Après « illumination » et « f(l)ammes » l’auteur a décidé : « de recentrer son écriture en évoquant les mécanismes de manipulation à l’œuvre sur les réseaux sociaux qui ont conduit de nombreux jeunes gens à suivre la voie du fanatisme religieux ».
François Rancillac, avec « Les hérétiques » de Mariette Navarro, voudrait bien donner un coup de balai dans la fourmilière des religions et du « bien-penser » extrémiste. Mais la liberté des uns bute sur la chasse aux sorcières des autres. Est-ce, pour le directeur du théâtre de l’Aquarium, une dernière mission quasi impossible ?
Aurianne Abécassis, fait partie d’une nouvelle génération d’auteurs* formés à l'écriture dramatique. Cette formation spécialisée, contrairement à celle des comédiens, est assez récente ; puisque la première promotion est née en 2003, à l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, sous l’impulsion de son créateur Enzo Cormann**.
Théâtre Déplié d’Adrien Béal pratique une recherche théâtrale qui met en jeu le fait d’être à la fois spectateur et acteur du monde. Le matériau textuel vient des improvisations des comédiens ; et sert de technique pour l’écriture de plateau. Perdu connaissance est donc une création collective, à la façon d’une feuille vierge qui se plie et crée tel un origami.
En ouverture de la pièce les répliques fusent. Il est question de coke, d’un Chieur. Ce dernier aurait mis enceinte la cousine d’une des deux filles qui se partagent un taudis dans la ville de Tijuana, à la frontière mexicaine : « (…) il m’a dit qu’il te reste de la coke. - S’il m'en restait, le Chieur serait pas parti avec mon ouvre-boîte à cinq heures du mat ».
La jeunesse d’aimer est dans ce couple que forment Louis et Elsa ; par les voix virtuoses d’Ariane Ascaride et de Didier Bezace. Un duo magnifique dans l’excellence de la simplicité. Cela se joue au Lucernaire.
Thierry Lefèvre qui entre Nice, son lieu de naissance, son enfance à Alger, son adolescence en France, et son arrivée à Bruxelles pour se former au théâtre, pense-t-il ne pas avoir de pays ? La citation au début du livre « celui qui n’a pas de pays doit l’inventer » d’Amédée Laminoir, pourrait le faire croire.
Dans le cadre du focus « Récits de vie » La maison des métallos présente
7 spectacles et 1 rencontre du 13 septembre au 23 décembre 2018. Nous avons vu avec « Mujer Vertical » toute l'intensité émotionnelle d'un combat de femmes qui, au-delà du féministe, œuvre pour l'humanité entière.
Viola, rescapée d'un naufrage, échoue en Illyrie. Elle croit que Sébastien, son frère jumeau, s'est noyé. Se rebaptisant Césario, elle se travestit en homme et entre au service du Duc Orsino qui donne mission, à ce nouveau valet, d'aller plaider l'amour qu'il a pour la comtesse Olivia. Mais Viola, en secret, est éprise du Duc et se désespère de ne pouvoir dévoiler sa véritable identité.