La reprise de « Ça ira (1) Fin de Louis » de Joël Pommerat, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, nous met au cœur de la politique, et nous fait, au présent, un récit épique de la Révolution française, et son histoire recommencée.
C’est à Confluence, un lieu d’engagement artistique à Paris, que Carole Thibaut a créé la première version de « Fantaisies » en 2009. Nous vous proposons, dans ce printemps 2019, la lecture de ce texte édité dans sa totalité.
Emmanuelle Delle Piane annonce la couleur, en préambule de sa nouvelle pièce pour jeunes publics, le gris : « Monsieur Legris est un monsieur invariablement vêtu de gris et de gris. Il vit dans un décor sobre tout en gris. (…) Son quotidien est un mélange de gris et de gris et de gris un peu gris, en fait. ».
Prix Goncourt 2016, le roman Chanson douce de Leïla Slimani, adapté à la scène par la metteuse en scène Pauline Bayle se joue sur quelques notes dissonantes.
Après le film de François Ozon « Grâce à Dieu », sorti en salles le 20 février 2019, la maison d’édition « Les Solitaires Intempestifs » édite simultanément une version théâtrale de son scénario, en trois actes et un épilogue. Un texte grandement utile pour la société, qu’elle soit laïque ou religieuse.
Alex Lorette est un auteur à découvrir pour sa pièce « Dream job(s) ». Il a reçu les Prix des Metteurs en scène « en » et « hors » Belgique 2017-2018. Cette pièce, sur une bande d’amis dans le monde du travail, est un retour à une écriture théâtrale, en 28 tableaux, avec des personnages, qui nous change du matériau textuel très en vogue chez nos contemporains.
Quel bel hommage à Ingmar Bergman, pour cette entrée de Fanny et Alexandre à la Comédie Française. Julie Deliquet, avec sa mise en théâtre, nous offre une superbe version scénique de l’adaptation du roman, devenu série télévisée puis un film (Oscar en 1984, du meilleur film étranger).
En entrant dans la salle, nous voyons un film qui met en action des constructeurs de décors. Cela nous amène, peu à peu, dans l’intime du théâtre avant le théâtre, et nous nous imaginons que les colonnes en trompe l’oeil, vont restituer un temple de la période classique, probablement le Parthénon. Hélas ! Notre imagination était trop exigeante.