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Les rencontres internationales nouvelles générations (RING), nous présente « The Events » la pièce de David Greig au théâtre de la Manufacture de Nancy.
Cet auteur Écossais, en partant d’un événement terroriste imaginaire, pose la question : Qu’est-ce qui est arrivé à un homme qui tue « ceux qui ne sont pas d’ici » ?
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Georges Banu, dans la préface du livre « Le théâtre et la peur », défini bizarrement Ostermeier, comme un symptôme. Mais quel signe, quel ressenti présenterait ce supposé « patient » de la scène théâtrale ? Est-ce son questionnement contradictoire face à l’institution des scènes allemandes dans les pratiques postdramatiques ?
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Le NEST(Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine), dans la Semaine Extra, invite les adolescents à prendre part à l’organisation d’un festival, où les générations de tous les âges se rencontrent et échangent autour d’un thème proposé. Cette année : la vocation.
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Phèdre, fille de Minos* et de Pasiphaé, se multiplie dans une histoire contemporaine, qui perd pied dans le labyrinthe fantasmatique d’une mise en scène (Krzysztof Warlikowski ) qui ne traduit aucun désir, sinon celui de voir et d’admirer une Isabelle Huppert au summum de son art.
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Beppe Navello, directeur du théâtre Astra à Turin, rêvait, depuis qu’il avait lu le roman dans sa jeunesse, d’un projet : Les Trois Mousquetaires. La saison 2015-2016, réalisa son rêve de porter à la scène le plus célèbre roman de Dumas. Huit épisodes, huit metteurs en scène se succèdent, pour venir à bout de ce roman théâtral de huit heures. Que du Bonheur !
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Une aubaine pour tous les amateurs de théâtre politique. L’engagement humaniste d’Edward Bond entre à la Comédie Française.
« La Mer » pièce de 1973, second volet du diptyque Lear/The Sea, est dans tous ses états : socialement, tragiquement, et bien entendu dans le romanesque et la comédie.
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Entre récital et documentaire, Fabrice Murgia nous propose le récit de son carnet de voyage au Chili, avec dans ses bagages un quatuor de violoncelles, une chanteuse lyrique et une narratrice. Le tout donne un bel engagement politique ; mais pose la question de la part que doit avoir un documentaire au théâtre.
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La maison de la culture du Japon à Paris, chaque année, nous gâte et nous ravit, en invitant ses plus grands artistes internationaux. Cette fois-ci, c’est par l’audace de la jeune compagnie Kinoshita-Kabuki qu’elle nous étonne à nouveau.
Ce spectacle a reçu le Grand Prix avec la pièce « Kurozuka » et le prix du meilleur acteur décerné à Kimio Taketani, magique dans le rôle de l’ogresse.
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La compagnie Kinoshita-Kabuki donne une nouvelle jeunesse au théâtre kabuki (théâtre traditionnel) en créant des adaptations modernes de pièces classiques. Kurozuka a pour thème une légende de la région du Tôhoku (nord du Japon) : des moines en voyage font halte chez une vieille femme qui se révèle être une ogresse... Une pièce audacieuse où le théâtre contemporain dialogue avec le kabuki.
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« Argument », la dernière pièce de Pascal Rambert, est une histoire sortie des ténèbres de la Commune.
Les grandes lignes des arguments respectifs des personnages s’exposent sur la lande de leurs convictions, dans un imaginaire bistre, vert et violent.