Le théâtre est un lieu de rencontre avec le public pour voir et entendre des histoires humaines. Dans « La Volupté de l’Honneur », Marie-José Malis manque son rendez-vous avec Pirandello.
L’art a ses lois que la loi ne connaît point. Nous sommes en janvier 1857. La sixième chambre du tribunal correctionnel de la Seine intente un procès à la littérature pour excès de réalisme. Le chef d’inculpation, que l’on fait à Flaubert, pour son livre Madame Bovary est : outrage à la morale publique, religieuse, et aux bonnes mœurs.
Je vous livre ici, dans son entier, le communiqué de presse que m'ont envoyé les Éditions Les Solitaires Intempestifs. Je reviendrai sur cette affaire par le biais de l'art, où jamais ce qui n'est que poésie et fiction n'auraient du sortir. Que ce procès, qui s'ouvre aujourd'hui 30 octobre 2015, permette un débat tolérant, dans l'ouverture d'esprit, par une discussion saine et débarrassée de toute propagande extrémiste.
Sylvie Violan, première directrice artistique du festival Novart depuis janvier 2015, donne naissance à un nouveau Festival international des arts vivants pour Bordeaux Métropole.
Concert électro-rock, avec récitante, d'après le Carnet d'Extase et de Vie pratique de Bahauddin Valad, père du poète Rumi et maître soufi du 13ème siècle.
Nikolaï Alexéevitch Ivanov en cette fin du XIXe siècle ne fait que de se lamenter et clame haut et fort son ennui. Ses velléités, à travailler à la gestion des terres du « zemtsvo* », le laissent immobile dans une société de petits bourgeois, ploucs et antisémites.
Le monde est tel qu’il est, et nous n’y pouvons rien. Alors faut-il s’y accrocher ou l’accepter tel qu’il est, quitte à franchir nos limites. Qu’est-ce que la normalité ? Travailler toute la sainte journée ou avoir dix minutes de retard ? Où est la nécessité, l’improbable sécurité d’un travail ? La fatalité serait-elle la seule certitude qu’il nous reste ? Être licencié pour un retard, n’est-ce pas être plus malade que le commun des mortels ? Le virus du monde n’est-il pas de vivre ?
Il y a les Laheu et les Blason. Ils sont pères de famille. L’un a une fille, l’autre un garçon. Ils sont tous deux propriétaires de maisons jumelles, en vis-à-vis, avec une terrasse commune. Le temps les a visiblement liés. Ils ont fait le plein de confiance. Blason ne fait même plus secret des lingots d’or qu’il cache dans une clôture artificielle.