Répertoire me donne l'occasion d'assembler des éléments qui ont récemment retenu mon attention pour les juxtaposer à ma propre archive de notes et d'écrits. Je m'intéresse principalement aux enjeux des1…
arts émergents. Par extension aux politiques culturelles, à leurs déclinaisons aux différents niveaux d'intervention: local, national et européen. Je m'attarde sur les avant-gardes au travers des ressources disponibles dans le domaine public à l'âge du numérique. Je partage des documents qui traitent -directement ou indirectement- de la flexibilité de la norme ou encore de la place des minorités dans un groupe social. Je ne pense pas que mon champ d'investigation puisse être spécialisé ou restreint.
-Une question en relation avec un visuel utilisé? Contactez-moi. Contactez-moi pour tout le reste également. -Anything connected with a picture? Get in touch. Anything else will get my attention. -dbercas@gmail.com
Témoignage autobiographique, documentation sur un processus de création chorégraphique et des partitions textuelles, cet ouvrage de la chorégraphe américaine est une réflexion au sujet du spectre étendu des enseignements qu'elle tient du corps. La traduction en français est augmentée d'un ensemble de documents qui contextualise et prolonge le texte principal.
Walter Ruttmann est un des meilleurs représentants de l'avant-garde des années 20. Avec les courts-métrages Lichtspiel, Opus I et Opus II (1921), il tire l'art cinématographique vers le formalisme et l'abstraction. L'influence de ses premiers travaux se retrouve notamment dans les premiers travaux d'Oskar Fischinger.
Eszter Salamon confronte le spectateur à un siècle de danses non occidentales. C'est une collection de ce qui a fait front, de 1913 à 2013, à la constitution du pôle occidental dominant. Le dispositif laisse entrevoir une brume, empreinte négative du colonialisme. Proche du rêve lucide, l'expérience Monument 0 apprend au spectateur à conjurer, protéger et défendre -bien plus qu'à assaillir.
Conversation entre Dana Michel et Jaamil Kosoko: Une esthétique afrodescendante et abstraite peut-elle trouver sa place dans la performance et les arts visuels? Le corps noir peut-il être représenté dans les arts vivants en dehors des préoccupations de lisibilité eurocentrique et/ou occidentalisée? Le corps féminin peut-il être présenté en dehors de la pression normative du regard hétérosexuel?
Lupe, film de José Soltero vu la semaine dernière pendant le festival l'Âge d'or à Bruxelles, est un oeuvre obscure et flamboyante. Une pièce majeure de la l'avant-garde new-yorkaise des années 60 restée méconnue, comme son auteur. Soltero compte encore seulement trois films répertoriés entre 1965 et 1969.
Pianiste, percussionniste, compositeur, le pédagogue qui a marqué plusieurs générations d'artistes formés à Bruxelles envisageait la musique, le rythme et le mouvement comme faisant partie d'un seul et même ensemble. Dans ce documentaire TV datant de la fin des années 60, Fernand Schirren redécouvre son premier tambour, il édite de la musique concrète, il revient sur son besoin de perfection.
«Visibility is overrated, like fame»: Claude Wampler refuse l'évènement et le spectaculaire. Elle répond en 2002 à l'invitation de la Ménagerie de Verre à Paris. Une installation dans laquelle le visiteur suit des indices au seul sujet de Denis Lavant. Jusqu'à la subtile reconstitution de la fin de Beau travail, le film de Claire Denis, une apparition qui s'évanouit rapidement.
Auteur d'une œuvre protéiforme, Jim G Thirlwell aka Foetus mais aussi Clint Ruin, Manorexia, Wiseblood, ou encore DJ Otesfu n’en a pas moins gardé une bonne cohérence devant la salle habitellement comble du Centre Pompidou.