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Soekarno (1901-1970), premier président de l’Indonésie indépendante, incarne à la fois un idéal politique audacieux et des contradictions profondes. Sa vision d’unité nationale, de justice sociale et de non-alignement inspire encore, mais ses échecs institutionnels révèlent les limites d’un projet trop grand pour un contexte fragile.
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Des informations récentes suggèrent qu’Indonésie et Israël pourraient envisager un rapprochement diplomatique, possiblement lié à l’entrée de Jakarta à l’OCDE. Si cette hypothèse se confirmait, elle bouleverserait la géopolitique régionale et poserait un dilemme majeur, tant la cause palestinienne reste centrale dans la politique indonésienne.
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L’accord de libre-échange entre l’UE et l’Indonésie promet richesses et partenariats équilibrés. En réalité, Bruxelles se frotte les mains : minerais critiques, marchés ouverts, profits garantis. Eldorado pour les capitalistes européens, mais pour l’Indonésie, le risque d’un rôle de simple mine à ciel ouvert.
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Bill Gates a reçu la Bintang Jasa des mains de Prabowo, salué comme bienfaiteur de l’Indonésie. Mais derrière la générosité affichée et les milliards dépensés en vaccins et projets sociaux, se cache une autre vérité : la philanthropie de Gates nourrit autant l’image du sauveur mondial que les peuples qu’il prétend aider.
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En Indonésie, malgré une récolte record et des stocks abondants, le prix du riz atteint des sommets, créant une rareté artificielle. Cette situation rappelle la France de 1789, où spéculation et mauvaise gestion alimentaire avaient provoqué la colère populaire et la flambée du prix du pain, préfigurant des tensions sociales majeures.
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La mentalité ABS (Asal Bapak Senang), « pourvu que le patron soit content » illustre un mal insidieux dans les administrations et organisations : décisions absurdes, projets inutiles, flatterie constante. Pendant ce temps, le vrai besoin des citoyens est ignoré, la compétence dévalorisée et le courage paralysé par la peur de déplaire.
bureaucratie qui sacrifie justice et bon sens.
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Le 1ᵉʳ décembre 1930, dans la salle d’audience du tribunal colonial de Bandung, Soekarno ne livra pas seulement une défense : il lança un acte d’accusation historique contre le colonialisme. Son plaidoyer, « Indonesia Menggugat », transcende le procès individuel pour devenir un cri universel contre l’oppression.
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Prabowo promet de faire de l’Indonésie le grenier alimentaire du monde, fort de récoltes record et de projets géants comme le food estate de Merauke. Mais derrière l’optimisme présidentiel, une autre réalité se dessine : pour chaque hectare de riz, ce sont des forêts, des tourbières et des terres indigènes qui disparaissent.
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Au cœur de l’ONU, Prabowo Subianto a surpris le monde en concluant son discours par un inattendu Shalom. Geste de paix universelle ou message codé à Israël ? Ce mot a déclenché une polémique qui dépasse la simple formule de politesse et révèle toute l’ambiguïté de sa stratégie diplomatique.
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Soekarno, bien qu’imparfait comme homme politique, nous lègue un enseignement essentiel : la révolution ne se limite pas à la conquête du pouvoir, mais vise la transformation de la nation entière. Politique, sociale et culturelle, elle reste inachevée tant que la justice et la dignité ne touchent pas tous les citoyens.