Le blog de Dipa Arif

L’Indonésie, autrefois exportatrice nette de pétrole, se retrouve piégée par sa dépendance aux importations de carburant. L’incapacité de PT Pertamina à construire de nouvelles raffineries depuis 2018 accentue les tensions financières et pourrait précipiter le pays dans une crise énergétique majeure.

Le Giant Sea Wall, projet colossal de 500 km en Indonésie pour protéger Jakarta, promet grandeur et innovation mais révèle surtout l’absurdité bureaucratique. Entre mégalomanie, coûts faramineux et impacts environnementaux incertains, l’Indonésie répète ses erreurs de Hambalang et Nusantara.

En Indonésie, plus de 7 000 victimes d’intoxication liées au programme alimentaire MBG n’auraient, selon le ministre des droits humains, rien à voir avec une violation des droits fondamentaux. Mais que se passerait-il si un tel scandale éclatait en France ? La loi y verrait crime, responsabilité et prison.

Indonésie : À Solor, des élèves passent leurs examens nationaux dans un cimetière faute d’Internet, tandis que le gouvernement Prabowo exhibe ses projets clinquants comme les smart TV. Ce contraste cruel révèle une modernité de façade qui enterre déjà l’avenir des enfants oubliés de l’archipel.

Indonésie : Une lycéenne d’un établissement technique à Cihampelas est morte après avoir consommé un repas du programme Makan Bergizi Gratis. Officiellement, rien n’est prouvé ; officieusement, tout accuse. Les autorités temporisent, les observateurs exigent la vérité. Entre promesse sociale et intoxication collective, un projet nutritif vire au scandale sanitaire.

En Indonésie, un ministre assure que des crevettes contaminées aux radiations restent “sûres à consommer” tant qu’elles ne dépassent pas 500 becquerels. En dessous, c’est un plat local; au-dessus, un déchet nucléaire. La frontière entre dîner et détonateur se joue donc à quelques chiffres.

Indonésie : Le site industriel de Cikande, à Banten, est contaminé par du césium‑137, un isotope radioactif. Des ferrailles importées et des produits de crevettes destinés à l’export ont été touchés. Bien que Java Ouest ne soit pas directement concernée, la province doit rester vigilante face aux risques sanitaires et alimentaires potentiels.

Réduire l’intelligence d’un peuple à un simple chiffre est une erreur dangereuse. En plaçant l’Indonésie à 79 de QI moyen, certains classements entretiennent un cliché injuste. Ce score révèle moins une faiblesse intellectuelle qu’un contexte marqué par la malnutrition, les inégalités et les limites du système éducatif.

Le Pakistan, avec une population estimée à 255,2 millions en 2025, pourrait bientôt dépasser l’Indonésie, qui compte environ 285,7 millions d’habitants, pour devenir le pays musulman le plus peuplé. Cette dynamique soulève des questions sur les facteurs démographiques et sociétaux influençant cette évolution.

Au Japon, les travailleurs indonésiens sont la perle rare : sérieux, disciplinés, assidus. Mais chez eux, ils sont invisibles. Entre contrats opaques et salaires misérables, l’Indonésie préfère exporter ses bras plutôt que de les employer. En France, ils connaissent le même sort : main-d’œuvre précieuse pour les employeurs, mais oubliée par la société et confinée à des emplois souvent précaires.