Le blog de Dipa Arif

Plus que jamais, notre destin est commun, mais nos actions restent fragmentées. Kofi Annan nous rappelle que l’humanité ne survivra qu’ensemble. Face aux crises planétaires, la vraie révolution est humaine : conscience, solidarité et responsabilité doivent guider nos choix pour éviter la déchéance collective.

Plus de 10 000 élèves victimes d’intoxication alimentaire depuis janvier 2025. Le programme MBG, censé nourrir la jeunesse, révèle les failles d’un système où la négligence devient habitude et l’indifférence, réflexe. Quand la santé des enfants ne fait plus scandale, le pays se tait.

L’effondrement d’un internat à Sidoarjo, Java Est, a fait plus de 53 morts, principalement des élèves. Sous les décombres, une dizaine d’autres sont toujours portés disparus. Ce drame soulève des questions sur la sécurité des infrastructures scolaires en Indonésie, malgré l’existence de normes de construction.

Cinq navires indonésiens, financés par des dons citoyens, brisent la passivité internationale en défiant le blocus de Gaza. Leur traversée n’est pas un simple convoi humanitaire : c’est un acte symbolique de résistance, une remise au centre de l’humanité face à l’indifférence du monde.

Le Père Duchesne revient et crie à la face du peuple, dénonçant l’hypocrisie des puissants, leurs sourires trompeurs et leurs promesses vides, appelant chaque citoyen à se réveiller, à scruter, à questionner, à ne plus laisser les élites manipuler vies et libertés derrière leurs masques dorés.

L’auteur observe avec équité croyants et non-croyants : certains ridiculisent la religion mais ferment les yeux sur le racisme et l’injustice. Le vrai courage moral ne réside pas dans le sarcasme ou la supériorité intellectuelle, mais dans l’action et la reconnaissance de l’autre comme un semblable.

Le Mont Semeru en Indonésie rugit : quatre éruptions en quelques heures, vigilance maximale des autorités.

Au sein d’une Église catholique française fracturée entre ouverture et repli, une ségrégation informelle révèle une crise identitaire plus vaste. Tandis que l’extrême droite en exploite les failles, l’apathie des non-croyants face à ce glissement spirituel et culturel interroge la conscience collective.

Machiavel et Talleyrand, génies du cynisme et maîtres de l’opportunisme, observent l’homme tel qu’il est : égoïste, peureux, gouverné par ses instincts. Leur lucidité effraie autant qu’elle fascine. Pourtant, malgré ce constat brutal, croire en l’homme reste possible : l’homme nouveau peut émerger.

Les bigots aiment l'hypocrisie : derrière une façade de piété et de moralité, ils camouflent souvent indifférence et injustices. L'apparence de vertu devient un outil pour asseoir pouvoir et respectabilité, tandis que les plus vulnérables restent ignorés ou sacrifiés au nom de la morale.